Titre : sans titre
Auteur André
Rating : PG (intrigue adulte)
Genre : Vignette, Action, Story
Couples : Harm/Mac ; Mic/Mac
Spoilers : To Russia with Love, Gypsy Eyes (minors spoilers)
Résumé : Quelque part en Russie, un choix.
Les personnages de JAG ne m'appartiennent pas, cette fic est
écrite dans un but récréatif.
6h00
Appartement de Mac.
Une sonnerie stridente
résonnait dans la pièce, Mac éteignit son
réveil. Encore une journée qui commençait
tôt : 6 heures, elle n'aurait même pas eu besoin
de le regarder pour le savoir, mais c'était un réflexe,
un petit coup d'il sur le réveil annonçait
le début de la journée. Après avoir pris
une douche et un petit déjeuner rapide, elle enfila son
éternel uniforme kaki tout en se demandant comment font
les autres femmes le matin pour choisir leurs vêtements,
que de temps perdu
7 heures, elle sauta dans sa corvette
rouge qui faisait toujours sensation, direction le JAG. L'amiral
avait été clair hier : le dossier du sergent Fishburn
devait être classé le plus rapidement possible.
Ca l'énervait de voir ses meilleurs avocats s'occuper
d'affaires sans grand intérêt. La journée
ne commençait vraiment pas bien, elle était coincée
dans les embouteillages, elle n'aurait jamais fini à temps,
elle entendait déjà l'Amiral lui faire un sermon.
7h45
QG du JAG.
Une ambiance lourde régnait
au quartier général quand Mac arriva, il n'y avait
pas grand monde, elle ne se sentait pas vraiment en sécurité,
c'était la première fois que cela lui arrivait,
un sentiment vraiment confus, elle ne comprenait pas très
bien. Tout à coup un grand " Bonjour Mac, belle journée
! ! " la fit sursauter.
M- " Harm, vous ne pouvez pas parler moins fort, il n'est
même pas 8h00
H- Vous vous êtes levée du mauvais pied ce matin
?
M- Non, j'ai seulement un mauvais pressentiment, je ne sais pas,
c'est peut-être la fatigue...
H- C'est vrai que vous n'allez pas l'air bien, c'est ce dossier
qui vous agace ou seulement le retour de Brumby ?
M- Ah non ! Vous n'allez pas recommencer avec vos sarcasmes idiots
! Vous n'aimez pas Mic, je le sais, alors on va en rester là.
H- Désolé, je disais ça pour détendre
l'atmosphère. "
Le Capitaine de Frégate
Harmon Rabb Jr s'était excusé, pour ce grand macho
ça sonnait faux, non en réalité elle était
allée trop loin. Elle le connaissait depuis longtemps,
et il y a encore deux mois cette remarque serait passée
inaperçue, mais elle savait que la présence de
Mic à Washington n'améliorait pas les relations
avec ses collègues de travail. Pourquoi personne ne voyait
Mic comme elle, un garçon, certes un peu rude, mais il
est australien cela peut donc s'expliquer, malgré tout
il était drôle, gentil...
10h00
Bureau de Mac.
Le Colonel Mackenzie n'arrivait
pas à se concentrer, elle regardait ce dossier sans réellement
le voir. Mais enfin était-ce si grave pour un militaire
de ne pas répondre rapidement un ordre, surtout quand
il s'agissait de corvée de latrines. Mais que lui arrivait-il,
elle était en train de se dire qu'on pouvait désobéir,
elle qui était un marine. Décidément ce
n'était pas son jour. En réalité ce qui
lui manquait c'était de l'action. Il n'y avait pas eu
une seule affaire juteuse depuis deux mois au JAG. Ils étaient
des militaires, pas seulement des avocats qui passent leur journées
à regarder leur montre pour ne pas louper l'heure de leur
thé, c'était tout à fait révoltant
de les garder dans un bureau à ne rien faire. Cette révolte
intérieure lui redonnait de la vitalité, malheureusement
elle fut interrompue par Tiner.
T- Madame, excusez-moi, mais l'Amiral veut vous voir dans son
bureau immédiatement.
M- Je n'ai pas tout à fait fini mon rapport sur l'affaire
Fishburn. Dites-lui que je le lui apporte dans une demi-heure.
T- Madame la demande de l'Amiral n'a rien à voir avec
cette affaire, le Capitaine Rabb est dans son bureau.
M- O.K., j'arrive. "
L'avantage, c'est que cette réunion impromptue allait
lui permettre de faire une petite pause.
10h15
Bureau de l'Amiral.
A- Entrez Colonel. Je vous
ai fait venir car une affaire d'une extrême importance
vient d'atterrir sur mon bureau. Le Secrétaire d'Etat
à la marine réclame notre coopération pour
un problème d'otages en Russie.
H- Il veut savoir jusqu'à quel point les militaires peuvent
s'impliquer ? S'agit-il de personnes civiles ou des militaires
?
A- Ni l'un ni l'autre mais vous comprendrez bientôt, on
attend une dernière personne, c'est elle qui va superviser
cette opération. "
Mac était ravie, elle avait réclamé de l'action,
elle allait être servie.
M- monsieur, j'ai encore le dossier Fishburn a terminer.
A- Ce n'est toujours pas fait ! Mais que faites-vous depuis tant
de temps !
Tiner ! Appelez le lieutenant Roberts. "
Bud entra dans le bureau, il avait l'air fatigué, A.J.
avait encore du faire des cauchemars cette nuit.
R- Monsieur vous m'avez appelé ?
A- Oui, lieutenant, pourriez-vous vous occuper de l'affaire Fishburn
?
R- A vos ordres, Monsieur ! "
Le lieutenant Roberts quitta la pièce, il n'avait même
pas essayé de contester ou de savoir pourquoi, il devait
vraiment être fatigué.
" T- Monsieur, la personne que vous attendiez est arrivée.
A- Merci Tiner faites-le entrer. "
Clayton Webb fit son apparition dans le bureau, il avait toujours
l'air aussi pressé. Mac était furieuse, elle avait
réclamé de l'action, mais avec Webb ce n'était
pas tout à fait ça, en réalité cela
s'apparenterait plus à du suicide. A chaque fois qu'un
membre du JAG avait travaillé avec Webb ça avait
mal fini. Elle ne comptait plus les fois où il avait manqué
de les tuer elle et Harm.
W- Bonjour à tous ! Oh, Mac vous n'avez pas l'air en forme.
Brumby ? "
Mais enfin comment le savait-il, c'est pas vrai tout Washington
devait être au courant.
M- Apparemment il y a des mauvaises langues dans ce pays - elle
lança un regard foudroyant à Harm.
H- mais je n'y suis pour rien. Je n'ai pas vu Webb depuis longtemps,
et d'ailleurs j'aurais aimé que ça dure.
A- Cela vous pose-t-il un problème Capitaine de travailler
avec la CIA ?
H- Avec la CIA non, monsieur. Mais avec Webb, c'est une toute
autre histoire.
W- Oh ! Rabb vous m'en voulez encore, mais enfin il me semble
vous avoir aidé en Russie, n'est-ce pas ? Sans moi vous
y seriez peut-être encore. Remarquez que cela aurait fait
faire une économie à la marine, vous seriez déjà
sur place...
M- Messieurs quand vous aurez fini vos chamailleries, Webb pourrait
nous expliquer le but de la mission.
W- En effet. Les faits sont simples.
H- Avec vous cela m'étonnerait...
A- Rabb !
W- Des agents de la CIA ont été envoyés
en Russie pour vérifier quelques imprécisions concernant
l'ex-KGB. Malheureusement, ils ne sont pas revenus.
M- Quel est notre rôle dans cette affaire de famille ?
W- Cette affaire de famille s'est transformée en affaire
d'Etat quand on a appris que les agents disparus avaient en leur
possession des documents relatifs à des problèmes
qui, je dirais, vous touchent de près en tant que militaire,
bien sûr.
H- Ne nous faites pas languir Webb, quels problèmes ?
W- Des prisonniers de guerre, du Viêt-nam encore vivants
emprisonnés en Russie.
M- Ah non ! Vous poussez un peu loin Webb ! Harm se détache
à peine de son obsession et vous venez remettre ça
sur le tapis, vous êtes un emmerdeur ! "
Tout le monde, surtout Rabb, regarda Mac, elle se sentit rougir,
elle venait de se comporter comme une vraie mère poule,
non comme une femme qui voulait protéger l'élu
de son cur. Oh mon Dieu, que lui arrivait-il, cela ne lui
ressemblait vraiment pas.
" H- Merci Mac, mais je peux me défendre tout seul.
Et je sais quelles sont mes limites.
A- Bien que le ton virulent du Colonel soit surprenant, je suis
assez d'accord avec elle.
H- Mais
A- Capitaine ! Je sais parfaitement ce que vous en pensez. Ce
n'est pas une quelconque obsession qui me fait peur, mais à
votre dernière visite aux Russes, vous vous êtes
fait, disons... remarqué.
H- Amiral...
A- Nom d'un chien vous avez volé un Mig, ne vous attendez
pas à ce qu'ils vous ouvrent leurs bras.
W- En réalité cela pourrait nous servir. Nous comptons
bien sur l'impact du Capitaine Rabb sur les Russes, pour qu'ils
nous laissent relativement tranquilles. Les Russes savent parfaitement
que Rabb a pu récolter beaucoup de renseignements qu'ils
veulent garder secrets, ils ne l'embêteront pas !
M- Et si justement ils se mettaient dans l'idée de le
tuer.
H- Oui..
W- Mac ! Réfléchissez ! Vous imaginez les gros
titres que la mort du Capitaine Rabb entraînerait : "
Un officier de la Marine américaine, fils d'un officier
de la Marine abattu lors de la guerre du Viêt-nam et retrouvé
en Russie, meurt à son tour en Russie ! ! ! " Cela
leur ferait la plus mauvaise critique.
A- Ca se défend...
H- Est-ce que je peux...
M- Bon d'accord, votre théorie tient, mais qu'allons-nous
faire ?
W- C'est simple on va aller récupérer nos agents.
On sait exactement où ils sont, dans le sud de la Russie,
un bled paumé, entouré de Taïga.
H- Mais...
A- Bon très bien, quand devez vous partir ?
H- Excusez-moi, mais il me semble que cette opération
me concerne un peu, surtout si vous voulez m'utiliser.
A- Oui, en effet. Qu'en pensez-vous ?
H- Je ne sais pas, il faut peut-être y réfléchir.
A- Vous n'avez pas le temps, donc je considère que vous
êtes d'accord.
W- Un dernier détail. Mac, le capitaine Rabb ne m'a pas
parlé de Brumby. En réalité nous voulons
brouiller les pistes, les Russes ne doivent pas savoir que la
CIA est impliquée, cela ferait disparaître la couverture
de nos agents. Il nous fallait donc un officier australien, c'est
l'Amiral qui m'a parlé de votre ami. Je l'ai contacté
hier, il nous attend à l'aéroport. Il voulait vous
faire une surprise. Je n'avais pas bien compris pourquoi il etait
ravi que Rabb vienne. Maintenant, vu votre réaction de
tout à l'heure, je sens qu'il va y avoir beaucoup de tensions
mais pas à cause des russes. "
02h00
Russie.
Pendant tout le vol Mac
s'était sentie mal, mais il ne s'agissait pas de fatigue
ou de maladie. Non, Mic avait été tellement adorable
avec elle qu'elle avait eu l'impression de le trahir. Sa réaction
dans le bureau de l'Amiral était une trahison, elle n'aurait
jamais du accepter cette mission. Harm n'avait pas dit un mot
depuis qu'ils étaient tous sortis de la réunion.
En fait, au moment où Mac avait tenté de s'excuser
pour son "emportement" il n'avait rien dit, aucun de
ses sarcasmes habituels, seulement un regard qui semblait dire
"Ne dites plus rien, vous en avez déjà trop
fait !". Mon Dieu, dans quelle galère s'était-elle
mise, cette mission qui était en elle-même déjà
dangereuse allait le devenir encore plus car elle risquait de
se transformer en un bain de sang entre deux prétendants.
"Prétendants", ce mot sonnait faux, Harm n'était
pas un prétendant, en tout cas pas officiellement.
Le temps semblait s'être arrêté, Mic dormait
dans la chambre voisine, si on pouvait appeler ça des
chambres. Au moment où il avait émis l'hypothèse
de dormir avec elle, devant Harm bien entendu pour l'agacer,
lequel n'avait d'ailleurs pas réagit, elle lui avait simplement
rappelé qu'ils étaient en mission et pas en week-end,
il allait donc devoir se contenter de ses fantasmes et rêves
cette nuit. La nuit ne devait pas être longue, car ils
avaient rendez-vous à 4h00 dehors. Il lui restait donc
encore deux heures pour penser, analyser la situation. Et cela
devait s'avérer compliqué, comment expliquer l'attitude
de Harm, il était renfermé et ça ne lui
ressemblait pas. La dernière fois qu'ils étaient
tous les deux en Russie, il avait eu ce genre de comportements
qui s'expliquait par la situation dans laquelle il était,
mais aujourd'hui il savait tout du sort de son père et
il n'y avait pas de raison pour que ce voyage le gène,
peut-être que ce pays lui rappelait des mauvais souvenirs.
Mac n'eut pas le temps de répondre à cette question
car elle s'endormit enfin.
03h55
Chambre de Mac.
Un bruit sourd la réveilla,
elle n'avait pas dormi longtemps, mais il était temps
de se lever, son devoir l'appelait. A sa grande surprise ce n'était
pas Mic qui frappait à la porte mais Harm. Il n'avait
apparemment pas profité de sa nuit lui aussi.
H- Mac, je ne sais pas quel sort vous m'avez jeté hier,
mais j'ai moi aussi un mauvais pressentiment.
M- Oh ! Harm, vous êtes incroyable, je pensais que vous
n'accordiez aucune importance à ce genre de pressentiments.
H- C'est vrai, mais disons que là c'est différent.
M- Si vous avez l'impression que vous allez encore vous engueuler
avec Mic, vous avez raison ! - elle tentait d'avoir l'air décontractée
et pareille à elle-même.
H- Non. Lors de notre dernier voyage en Russie vous aviez cru
une bohémienne, non ?
M- Cru, ce n'est pas tout à fait exact, mais elle m'avait
un peu...
H- Oui et bien quoiqu'il en soit cette nuit j'ai rêvé
que je mourrais tué par Brumby.
M- Et nous y revoilà, décidément vous n'arrêterez
jamais ! - elle s'arrêta un instant le regard de Harm était
effrayant, il croyait réellement ce qu'il venait de dire.
- Ecoutez Harm, vous êtes dans un pays qui vous rappelle
la mort de votre père, en présence en plus d'un
homme que vous n'aimez pas. Ce genre de rêves est tout
à fait normal. Allez dépêchons-nous, ils
vont nous attendre. "
8h00
Au milieu de la Taïga.
W- C'est dans cette cabane
qu'on a repéré le signal des otages. Visiblement
elle n'est pas si bien gardée que ce qu'on aurait pu croire.
H- Webb, il y a au minimum dix soldats sur-armés. Nous
ne sommes que quatre, donc ils sont en surnombre. On est mal
parti.
W- On avait prévu une bonne vingtaine de gardes, et après
tout nous avons l'élite de l'aéronavale américaine
ici.
Mi- Et un grand soldat d'élite australien, ne m'oubliez
pas.
W- Notre plan a marché, ils n'ont pas imaginé une
seule seconde qu'on venait les libérer. Tout est parfait,
il n'y a rien à craindre.
M- Peut-être Webb, mais je serais plus rassurée
si on utilisait les bonnes vielles méthodes des marines.
On fait deux groupes, l'un prend par derrière, l'autre
attaque de plein front.
W- Bonne idée. Mac avec moi, on va prendre par derrière.
Rabb et Brumby vous passez par devant. Dès que nous serons
partis laissez-nous le temps de faire le tour, comptez cinq minutes.
Après faites une diversion en attaquant pas devant, évitez
de vous entre-tuer, du moins tant que nous n'aurons pas sortis
les otages. Une fois l'opération terminée, rendez-vous
à la rivière qu'on a traversé en contrebas.
Prêts ?
Mi- Toujours ! Mais Rabb semble avoir peur.
H- Non, mais je ne suis pas suicidaire et je sens pas bien votre
plan Webb.
M- Il est pourtant parfait, en tout cas c'est le seul possible.
H- Oui, mais c'est Webb qui l'a mis en place
W- Maintenant qu'on s'ai souhaité bonne chance on peut
y aller. "
Tout se passa très rapidement, Mac n'avait même
pas eu le temps de réfléchir, elle avait agis instinctivement,
comme on lui avait appris. Elle avait entendu des coups de feu
et les hurlements qui allaient avec. Maintenant elle était
assise près de la rivière décidée
à rendre sa bague à Mic. Il arriva en courant,
mais un moment de panique s'empara de Mac, Harm n'était
pas avec lui. Pas à coté de lui, pas même
à quelques mètres derrière lui, il n'était
tout simplement pas là, nul part.
Mi- Vous avez pu récupérer les otages ?
W- Oui, tout le monde va bien.
M- Où est Harm Mic, pourquoi n'est-il pas avec toi ?
W- L'hélicoptère nous attend.
M- Mic...
Mi- Les tirs venaient de partout je ne pouvais pas surveiller
cet idiot ! Il est mort !
M- Non, c'est impossible, tu mens !
W- Vous avez laissé Rabb là-bas ?
Mi- On ne pouvait plus rien faire, c'était fini, il s'est
pris un chargeur entier en pleine poitrine.
M- J'y retourne ! "
Mac courut le plus rapidement possible, Mic avait essayé
de l'en empêcher, mais même Webb s'était mis
à courir. Rabb ne pouvait pas être mort il avait
survécu à tout, même à un crash en
Tomcat ! Quand ils arrivèrent sur place, il n'y avait
que des cadavres, on entendait encore quelques râles mais
sans plus. Comment retrouver Harm dans un tel carnage, Mac finissait
par croire à sa mort, d'ailleurs comment Brumby avait-il
pu survivre ? Tout à coup elle l'aperçut, s'approcha
et tenta de prendre son pouls ;
M- J'ai un pouls ! Faible, mais j'en ai un !
W- On le ramène à l'hélico, il y aura des
médecins pour le soigner. Quant à vous Brumby,
je me chargerais de vous tuer quand on arrivera à bon
port.
H- Mac... "
Il avait enfin ouvert les yeux, mais il semblai à peine
pouvoir articuler un mot. Le récit du rêve qu'il
avait fait revint à l'esprit de Mac, elle s'en voulait
énormément, elle aurait du l'écouter.
M- "Harm ne parlez pas, on va vous sortir de là.
H- C'est trop tard. "
Webb mis Harm sur ses épaules en un rien de temps, et
se mis à courir jusqu'à l'hélicoptère.
Personne n'avait jamais vu Webb dans cet état. Il enrageait
littéralement, l'un de ses amis ne pouvait pas mourir.
Dans l'hélicoptère qui les ramenait vers l'hôpital
le plus proche, Mac réfléchissait. Si seulement
elle avait dit à Harm ses sentiments, elle n'aurait pas
du attendre qu'il le fasse le premier, elle le connaissait trop
bien pour ça. Comment avait-elle pu être aussi idiote
? Webb s'approcha d'elle, ce fut périlleux, car elle s'était
retranchée dans un coin de l'hélicoptère.
" W- Je suis désolée Mac, les médecins
n'ont rien pu faire.
M- (Elle éclata en sanglots) Brumby avait donc raison.
W- Non ! Vous ne pouvez pas dire ça ! Harm sera enterré
chez lui, pas comme son père ! "
Mac se déplaça aux côtés de Harm,
elle voulait en quelque sorte s'assurer qu'il était bien
en vie. Décidément les Rabb avaient un destin très
particulier, le père et le fils étaient morts tous
les deux en Russie en faisant leur devoir. Elle tenta de se rappeler
tous les bons moments passés avec lui, ils étaient
très nombreux et pourtant pas un seul ne lui venait à
l'esprit. A ce moment-là un bruit sourd la dérangea,
une sorte de bip, de sonnerie lointaine. Sans savoir pourquoi
elle tendit le bras, la sonnerie s'arrêta, elle ferma les
yeux. Au moment où elle les ouvrit à nouveau elle
était dans sa chambre.
6h00
Appartement de Mac.
Aurait-elle donc rêvé,
elle se précipita sous une douche, plus vite elle serait
au JAG, plus vite elle le saurait. Les embouteillages l'énervèrent,
mais pendant ce temps, qui lui parut être une éternité,
elle se fit la promesse de révéler à Harm
ses sentiments, s'il était encore en vie. A cette idée
des larmes remontèrent, elle l'aimait vraiment, Brumby
était un lâche, non en fait ce n'était tout
simplement pas son type.
7h45
QG du JAG.
Une ambiance lourde y
régnait, mais il n'y prêta pas attention elle voulait
voir Harm, elle ne le trouva nulle part, et plus le temps passait
plus elle paniquait. Tout à coup elle entendit :
" H- Bonjour Mac ! Comment allez-vous aujourd'hui ?
M- Harm ! Vous êtes en vie !
H- Oui, apparemment Mic ne m'a toujours pas tué. Mac ce
mec est vraiment un looser, plaquez-le, il n'est pas assez bien
pour vous. "
Comment pouvait-il oser lui dire ça, décidément
le capitaine de frégate Harmon Rabb Jr était un
macho, alors non, elle ne lui dirait rien, cela lui aurait fait
trop plaisir.
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