The Hijack, les pirates de l'air.

une histoire originale de Mary P. MacAlister et Solen

Auteur : M. P. MacAlister (lilith_agrp@ifrance.com) et Solen pour les parties deux et trois (sgl@voila.fr)
Rating : PG (for Parental Guidance)
Classification : Story/ Suspense
Résumé : Et puis quoi encore ? Lisez l'histoire ...
Spoilers : Full Engagement, Embassy.

 

Disclaimers : JAG et ses personnages appartiennent à CBS et DPB, pas a moi... sauf les gens dont le nom n'aura rien de familier, ceux la sont à moi, je peux les prêter mais faut demander poliment.

Notes des auteurs : les faits exposés dans cette histoire sont pure fiction, ils sont cependant inspirés de faits réels n'y voyez aucune offense, mais plutôt un hommage aux hommes (et aux femmes) qui servent le pays notamment dans la gendarmerie nationale.
Il se peut que l'histoire renferme quelques incohérence, c'est du au fait que nous étions deux à travailler dessus et sur une période assez longue (1 an environ) et notre histoire a évoluée en même temps que la série. Ne nous en tenez pas rigueur. Je ne suis spécialiste ni du GIGN ni de la Gendarmerie Nationale alors, amis gendarmes, ne m'innondez pas de mails d'insultes, mais si vous voulez apporter des précisions, ou des corrections je suis toute ouïes J. Je ne connais rien à l'aviation.
Autant que possible, les lieux décrits sont ceux qui existent dans la réalité, les personnages sont inventés de toutes pièces. Cette première partie a d'abord été publiée sur la ML, ne vous inquiétez pas de voir des mentions Parties 1/2/3/4 sur cette page. Je les ai regroupées pour n'en former qu'une seule.

PARTIE 1

12 mai 1998
1040 G.M.T
Alger

Ali Ben Barka allongeait le pas dans le rue la plus fréquentée de la ville... il se rendait à son nouvel appartement, il était anxieux, anxieux et empli de haine. Ces salaud de français avaient
réussi à arrêter toute sa cellule terroriste...
Fils de chiens de flics, je vais leur faire bouffer leurs tripes pensait il, ils vont comprendre ce qui arrivent à ceux qui s'attaquent au G.I.A.
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Ambassade américaine,
Même lieu
1100 G.M.T
L'Ambassadeur des Etats-Unis, un homme filiforme au visage en lame de couteau se tenait debout devant son bureau, il tripotait machinalement une paire de lunettes et semblait à la fois satisfait et soucieux. Il s'adressa aux deux officiers qui lui faisaient face.
" Capitaine de corvette Rabb, Major MacKenzie, mes félicitations, votre réputation n'est pas usurpée, vous êtes parvenus à tirer au clair et à remporter un cas difficile. Et je suis ravi de voir que vous avez pu le faire rapidement, le pays devient de moins en moins sûr pour les étrangers, je m'attends à un rapatriement dans les jours qui viennent. Mahomet vous conduira à l'aéroport. Je vous souhaite un bon voyage de retour. "

Il s'assit derrière son bureau signifiant ainsi la fin de l'entrevue et le chauffeur ouvrit la porte.

Merci, Sir, pour toute l'aide que vous nous avez apportée. Bon courage monsieur acheva Harm en sortant de la pièce.
L'Ambassadeur soupira lorsque la porte se referma sur les deux officiers du JAG. Il était nerveux, les factions terroristes étaient, d'après les services de renseignements français et américains, particulièrement actives a travers tout le pays, et il craignait que quelque chose n'arrive à ces deux avocats. Il repoussa sa chaise et grogna : il avait cassé ses lunettes.

PARTIE 2
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" Ladies and Gentlemen, I have a statement : the President's plane, Air Force One, has been hijacked "
Glenn Close as Vice President Kathryn Bennett in Air Force One
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NdA
Squid : en anglais signifie calamar, surnom affectueux ou péjoratif selon les cas, donné par les autres armes aux membres de l'U.S Navy.
Jarhead : intraduisible, (dans surface warfare on traduit par Boule à Zéro, ça n'a rien a voir) surnom donné aux marines en référence au col de leur tenue de cérémonie (les Dress Blue, on les voit lors de la cérémonie des honneurs militaires dans "Le dernier saut" par exemple) du fait que le col mao (sic) de leur veste fait penser à un goulot (Jar). Comme Squid, ce surnom peut être affectueux ou péjoratif, tout dépend de la personne qui vous le donne.

 

Aéroport Houari Boumedienne
Alger, ALGERIE
1125 G.M.T

 

" Hey Jarhead, contente de pouvoir enfin rentrer au bercail ? " dit gaiment le capitaine de corvette Rabb dans une tentative de dérider sa partenaire.
" Oui, ce pays commence a devenir un peu trop instable, j'ai été stationné en Bosnie, je suis tireur d'élite, mais même pour moi Super Marine sourit Mac, l'Algérie est un point ... comment dire ... chaud. Alors oui, je suis heureuse de pouvoir partir d'ici et le plus tôt sera le mieux. " Acheva MacKenzie en tendant son billet à une hôtesse souriante mais visiblement nerveuse.

A bord de l'avion

 

" Vous n'êtes pas mal du tout en civil capitaine Rabb " sourit Mac en tentant de détourner la conversation. Un steward leur montra leurs places et s'éclipsa vers les autres passagers, l'équipage semble sur les dents nota mentalement Harmon Rabb. " Je vous retourne le compliment Mac " répondit il vaguement. Avez vous remarqué l'attitude du personnel naviguant?
Mac dévisagea son partenaire : " ils sont nerveux Harm, et franchement il y a de quoi, moi même je pense que je ne me sentirai en sécurité qu'une fois dans les airs. "
N'en soyez pas si sûre ... grogna Harmon Rabb en sortant le navy times de son attaché-case.
La chef de cabine sourit aux passagers et alla se placer à l'avant de l'appareil : " mesdames et messieurs, bienvenue à bord du vol Air France AZ360, La voix de la jeune femme fit sursauter les deux officiers, plongés jusqu'alors dans leurs papiers administratifs. Cet avion est à destination de Paris, la durée du vol est estimée à 3 heures, nous atterrirons à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle à 14 heures 25 heure française. Le commandant et le personnel à bord vous souhaite un agréable voyage. Veuillez a présent prêter attention aux consignes de sécurité. "
Les passagers ne prêtaient guère attention à l'hôtesse quand plusieurs hommes, quatre nota mentalement le major MacKenzie, firent irruption dans l'appareil. Celui qui avait ouvert la porte s'exprimait avec un fort accent arabe. " Messieurs Dames, nous allons effectuer un simple contrôle d'identité c'est un contrôle de pure routine ne vous inquiétez pas. " Les trois autres hommes se dirigèrent vers le cockpits, chacun avait à la main un sac de sport.

" Je me demande... " murmura Rabb à sa partenaire.
" Ce qu'ils transportent dans des sacs de sport s'ils font un contrôle d'identité... " acheva Mac.
" Peut être que ce n'est pas un contrôle d'identité " murmura à nouveau Harm, formulant tout haut les craintes du major.
" Ca va être une longue journée " grommela Sarah Mackenzie en rouvrant son dossier. L'un des trois hommes s'approchait d'elle.

PARTIE 3
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SecNav : " Your people have the uncanny knack of being were the trouble is "
Admiral : " I prefer to think of them being where they're most need "
Secrétaire d'Etat à la Marine : " Vos hommes ont le don étrange de toujours se trouver là où sont les ennuis "
Amiral : " Je préfère penser qu'il sont là où on a besoin d'eux ... "
In Embassy (aka une soirée à l'Ambassade.)
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Vol Air France AZ360
Dans le cockpit.
1200 G.M.T

L'homme sorti un pistolet semi-automatique de son sac de gym et le pointa sur le pilote. Mes camarades et moi même prenons dès maintenant le contrôle de cet avion au nom du G.I.A. Si vous faites ce que nous voulons il ne vous arrivera rien, ni à vous ni aux passagers à bord.
Le copilote s'écria : " il est hors de question que j'obéisse à des terroristes !! "
" Je pense que vous allez devoir reconsidérer votre position une fois que vous saurez ce qu'il y a dans ces trois sacs. " Dit tranquillement le terroriste en ouvrant l'un d'eux et montrant d'un geste le contenu au pilote.
" Vous avez du matériel " réussit à murmure celui ci, choqué. Que voulez vous?
- " C'est très simple, je suis numéro 1 je veux entrer en relation avec le gouvernement français. "
- " Et si nous refusons. " demanda le navigateur, qui n'avait pas encore ouvert la bouche, visiblement mort de peur.
- " Nous tuerons tous les passagers. A présent décollez, nous voulons atterrir à Paris. "
Sur ces mots l'homme passa la porte du cockpit, qu'il referma brutalement et s'empara de l'interphone. Mesdames et messieurs, j'ai une déclaration, cet avion est à présent sous le contrôle du GIA, si vous restez calme, il ne vous sera fait aucun mal.
Vol Air France 177
Dans l'avion
1215 G.M.T
Un petit homme asiatique aux cheveux gris, portant une fine moustache se leva brusquement : " Je suis un diplomate Viêt-Namien, je n'ai rien à voir dans ces histoires entre la France et ses anciennes colonies, je refuse de faire partie de cette négociation, je refuse de collaborer avec des terroristes ... je ... je ... " le diplomate devenait hystérique.
Mac regarda, l'homme qui il y a un instant s'approchait d'elle se retourner vers l'homme, un 9 mm à la main, quelques murmures incrédules s'élevèrent des travées. le marine allait se lever pour tenter de calmer le petit homme, la main de Harm la retint juste avant qu'elle ne s'interpose, juste avant que le terroriste ne tire froidement une balle dans la tête du pauvre homme. Harm et Mac échangèrent un simple regard, les passagers hurlaient de peur ...
" La situation devient incontrôlable murmura l'officier de marine à sa partenaire. "
Mac grommela quelque chose a propos de vacances et de vol commerciaux. Harm lui serra la main et s'approcha de son oreille pour lui murmurer :
- " on ne peut rien faire pour l'instant Mac, nous n'avons pas d'armes, ni de fenêtre d'action. Nous devons d'abord savoir combien ils sont, il y en a peut être a bord qui ne sont pas montés avec les quatre autres, il y en a peut être ... "
- " Je sais Rabb, répondit Mac sur le ton d'exaspération qu'elle utilisait quand l'homme lui tapait sur les nerfs " nous devons d'abord accumuler des informations. " cita-t-elle. "
Le marine achevait d'écrire quelque chose sur un bout de papier, les yeux volant sans cesse vers la travée, pour vérifier que personne ne pouvait voir ce qu'elle faisait.
" Vous, cria un terroriste à Mac et vous, il pointa son arme sur Harm prenez ce cadavre et jetez le sur la piste. " Les cris des passagers se calmaient, après tout, ils allaient peut être s'en sortir si tout le monde faisait ce que les terroristes leur demanderai.
Alors que les deux officiers s'acquitaient de leur tâche macabre, Harm fit un signe de tête à Mac : personne ne regardait de leur côté ... Le marine glissa le papier dans la poche du mort, dessus elle avait écrit : 4 terroristes sûrs, plus ?, armes de poing, 4 grand sacs armes fusils ?
Le duo regagna son siège, hésitant.
Au moins, si ils trouvent ce papier, ils sauront qu'ils ont un allié dans la place murmura Harm, et peu d'information vaut mieux que pas d'information du tout et il sourit à Mac, qui croisait et décroisait ses mains nerveusement.
L'avion décolla enfin, direction Paris.

Quai d'Orsay.
Paris, FRANCE
1300 G.M.T

 

Le ministre était atterré, un avion empli de citoyens étrangers était détourné par le GIA, il y avait déjà un mort et aucune communication avec l'avion. Il avait une heure pour réunir une cellule de crise et tout le gouvernement était en vacances. Décidément les méchants savent toujours choisir leurs moments.
Le président et le premier ministre étaient prévenus, le commandant du Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale s'occupait de former une équipe ... il ne restait plus qu'à joindre le gouvernement algérien et les différents représentants des citoyens étrangers dans l'avion.

QG du JAG
Falls Church VA ETATS-UNIS
1400 G.M.T

 

Bureau du Contre Amiral A.J. Chegwidden.
L'amiral écrasa le bouton de mise en veille de son poste de télévision, se leva et jura à haute voix. Ses deux meilleurs officiers avaient encore réussi à se fourrer dans un sale pétrin ... a croire qu'ils accumulent les ennuis grommela-t-il excédé. Et pourquoi diable les médias étaient ils toujours au courant avant tout le monde sur cette planète !
L'ex SEAL respira profondément puis appuya presque normalement sur le bouton de son interphone.
" Tiner, contactez le secrétaire d'état à la marine et trouvez moi un vol pour Paris en France. Et Tiner ? ? c'était pour hier matin. "
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"I've got a baaaaaad feeling about this !"
"J'ai un mauvais pressentiment"
Harrison Ford as Han Solo in Star Wars Ep. IV V VI
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PARTIE 4
Tour de contrôle
Aéroport Houari Boumedienne
Alger, ALGERIE

 

Après le décollage de l'avion, un employé de la tour remarqua une forme sur la piste. Un secouriste se précipita sur la piste en ambulance. Arrivé sur les lieux, il se rendit compte que l'homme était mort, machinalement, il fouilla ses poches, pensant y trouver un porte feuille, un passeport, qui lui permette de joindre sa famille. Il y avait un morceau de papier, portant simplement quelques mots en vrac, hâtivement griffonnés. Ce n'était pas de l'arabe, mais c'était peut-être important ... Le secouriste, consciencieux, mis le papier dans sa poche, quelqu'un saura peut être le lire à la Tour. Et il remonta dans son ambulance, le corps du Viet Namien à son bord.

 

Résidence de Romain Leclerc
Banlieue parisienne
1335 G.M.T

 

C'était son anniversaire, toute sa famille avait pu se réunir aujourd'hui pour lui faire plaisir, on lui avait même accordé un jour de congé ... C'était trop beau pour être vrai.
Alors que Romain Leclerc 35 ans aujourd'hui soufflait ses bougies, le téléphone sonna. Il sonna, encore, encore ... Annie, sa femme, soupira se leva et décrocha. Une voix nerveuse et criarde se fit entendre à l'autre bout du fil. Calmement, la jeune femme écarta l'écouteur de son oreille, et sans dire un mot tendit l'appareil à son mari. Elle était habituée à ce genre d'appel et sourit son sourire " ne t'en fais pas " à Romain.
Capitaine Leclerc dit celui-ci d'une voix qui commandait le respect.
Capitaine, je vous passe monsieur Rochard le chef d'escale de l'aéroport de Roissy-Charle de Gaulle.
Monsieur ? demanda Leclerc qui sentait que si son ancien patron se présentait de façon si officielle rien de bon ne sortirait de cet entretien.
Leclerc, nous avons un gros problème, rassemblez votre équipe et rejoignez le terrain d'entraînement de Versailles. Je vous expliquerai tout là-bas. Et ... Leclerc ? Désolé pour votre petite fête, bon anniversaire quand même.
Monsieur je ... essaya Leclerc.
Nous n'avons pas le temps Capitaine, faites le plus vite possible.
Romain raccrocha un peu violemment et soupira, tous les ans grogna-t-il tous les ans, il FAUT qu'on me dégomme ma fête d'anniversaire ... engagez vous qu'ils disaient.
D'un pas lourd, il rejoignit sa famille attablée dans la pièce à côté. Ils s'excusa rapidement, embrassa tout le monde et parti se changer. 15 minutes plus tard, un portable vissé à l'oreille, il conduisait à tombeau ouvert en direction de Versailles, ses hommes le rejoindrait là-bas. Une équipe de 10 gendarmes sur-entrainés pour des situations extrèmes. Qu'est ce qui les attendait cette fois ci ?

Appartement du Gendarme Lamotte
Paris 17e
1355 G.M.T

 

Sébastien Lamotte avait pris un jour de congé, bien mérité après le difficile entraînement qu'il avait eu à subir pour faire enfin partie des super gendarmes : le GIGN, son patron n'était pas un tendre. Il était affalé devant la télévision quand son téléphone sonna. En quelques minutes après ce coup de fil, il fut prêt à partir.
6 autres gendarmes furent ainsi tirés, qui de leurs congés qui de leur routine ... Direction Versailles.

QG du JAG
Falls Church VA
Même Heure

Monsieur ? fit la voix du second maître Tiner mal assurée.
Tiner, vous avez ce que je vous ai demandé ?
Monsieur j'ai le SECNAV (NdA : abréviation pour Secrétaire d'Etat à la Marine : SECretary of the NAVy) en ligne.
Je le prend soupira AJ Chegwidden.
Amiral, je vous veux à Paris dès que possible.
Bonjour monsieur le secrétaire.
Le SECNAV ne releva pas le sarcasme de son subordonné et continua :
J'ai eu le chef d'état major des armées français. Il n'a pas fait d'objection à ce que vous rejoignez la cellule de crise du Quai d'Orsay. Mais par pitié, souvenez vous que vous représentez la marine des états unis et ne cassez le nez de personne.
Chegwidden se sentit piqué au vif. Je vous demande pardon monsieur mais pourquoi casserai-je le nez de quiconque en France ?
Pas un français, A.J, monsieur Webb vient avec vous en tant que sous secrétaire d'état, il en a le droit, acheva le SECNAV et sans laisser à l'Amiral le temps de riposter il raccrocha.
Génial murmura A.J tout simplement génial. Si ça se trouve je vais être à côté de lui dans l'avion.
A.J se massa les tempes et posa les pieds sur son bureau. Ce qu'il faisait somme toute assez rarement, mais, ne pouvant pas boire au bureau, il avait trouvé que cette position le relaxait autant qu'un verre quand il était tendu ou préoccupé ou inquiet ... Et là, il devait bien s'avouer qu'il était les trois à la fois, il inclina son dossier et ferma les yeux.
Pourquoi moi se demandait-il ? Ma vie était plus facile quand j'étais commando de marine. Après quelques minutes il se leva, rassembla quelques affaires dans son attaché caisse et sorti de son bureau.
Tiner au garde à vous lui tendit son billet d'avion. L'Amiral sourit, merci Tiner dit il simplement repos mon garçon. Sans autre forme de procès l'officier couru attraper l'ascenseur qui se refermait sur quelques membres du personnel administratif.

Dans l'avion

Au-dessus de la mer Méditerranée.
Pourquoi moi grommelait Sarah MacKenzie.
Ca met du piment dans la vie chuchota son partenaire à son oreille, tentant de détendre l'atmosphère.
Sarah se força à sourire et chuchota en retour : " j'espère que quelqu'un aura mis la main sur mon bout de papier. Si ça pouvait nous aider à nous en sortir plus vite. "
L'Amiral doit être dans tous ses états soupira Harm.
" Depuis le temps, je pense qu'il s'est habitué " ... fit Mac, un demi sourire sur les lèvres.
LA FERME hurla un terroriste qui passait dans la travée.

Dans le cockpit

La Tour de contrôle de Paris demande quelles sont vos exigences. Dit le pilote à numéro un qui, nerveux, tenait toujours un pistolet braqué sur lui.
Nous voulons la libération de nos frères d'armes. Un pilote et le plein de kérosène pour retourner aussitôt à Alger.
Mais vous ne pouvez pas réutiliser cet avion c'est un ...
Je sais que c'est un avion de ligne cria le terroriste, vous me prenez pour un débile ? Si je sors de cet appareil on m'attrapera vite fait bien fait ! Et tout ça n'aura servi à rien ! Vous allez passer encore un peu de temps avec nous commandant j'en ai bien peur. Et maintenant relayez nos exigences. Il fis un signe en direction de la radio et s'assit contre la porte qui séparait le cockpit du reste de l'appareil.

Cellule de crise
Quai d'Orsay
Paris, France

Messieurs, nous venons de recevoir une communication de la Tour d'Alger, il y a déjà un mort, ce serait apparemment un diplomate Viet-Namien. Le secouriste qui l'a ramassé a trouvé un papier chiffonné dans sa poche de veston qui nous donne un certain nombre d'informations : il y aurait apparemment 4 terroristes, avec de nombreuses armes de poing, et trois grands sacs de sport apparemment emplis de tout un arsenal.
Mais il y a peut être plus de terroristes ? demanda Rochard en examinant le papier. Je me demande qui a bien pu écrire ça. Pas le Viet en tous les cas.
Messieurs, fit l'intercom, il y a ici un certain amiral Chegwidden et un monsieur Webb ... Le chef d'état major des armées ne laissa pas finir la secrétaire. Faites entrer mademoiselle.
AJ et Webb expliquèrent rapidement la raison de leur présence ici et s'assirent. Webb passa machinalement le bout de papier qui circulait autour de la table à l'Amiral. Qui s'écria : Mais ! C'est l'écriture de MacKenzie ! Rochard sursauta. " Vous connaissez la personne qui a écrit ces mots ? "
" Oui Monsieur, c'est le Major Sarah Mackenzie, du corps des marines des Etats-Unis. Elle travaille sous mes ordres au JAG. Elle et son partenaire le Lt. Commander Harmon Rabb Jr. sont à bord de l'avion. "
" Le JAG est le service juridique de la marine américaine. " Précisa Clayton Webb.
Ce qui veut dire que nous avons apparemment deux alliés dans la place, espérons qu'ils sauront faire preuve de sang froid et d'esprit d'initiative grommela Rochard, pas encore certain de savoir si cette information était bonne ou mauvaise ... après tout, ces deux officiers étaient avocats, ils n'étaient peut être jamais allés au feu.
" N'ayez crainte monsieur Rochard " sourit Webb, comme s'il avait lu les pensées du conseiller à la sécurité. Monsieur Rabb et le Major, on beaucoup mmh d'expérience "
Très bien, j'ai besoin que nous montions une action le plus vite possible, un groupe du GIGN s'entraine à Versailles, mais nous n'avons pas assez de données ... Nous avons BESOIN d'informations, pour pouvoir monter une opération risque minimum.

 

Dans le cockpit de l'avion détourné
Même heure.

Un voyant s'alluma et une alarme retentit. Qu'est ce que c'est hurla un des terroriste qui surveillait les communication de l'avion de ligne. Calmez vous dit le copilote en tentant de temporiser. Il se tourna vers le pilote qui haussa les épaules fataliste : " c'est le système hydraulique grommela t-il préoccupé, on a pas du vérifier à Alger et maintenant on l'a dans l'os ".
- "On fait quoi demanda le copilote "
- " On a pas le choix il faut atterrir et le plus vite poss ... "
- " NON s'écria le terroriste, nous voulons atterrir à Paris "
- "Ecoutez, monsieur le terroriste, le pilote commençait à oublier sa situation, pour ne garder à l'esprit que le fait que quelqu'un croyait savoir mieux que lui ce qu'il avait à faire, soit cet avion atterri, on répare et on a une chance de peut être arriver à Paris, soit on continue et on se crach en mer. Pas de survivant. "
- " Monsieur Courtel, demanda le pilote, à son navigateur, où pouvons nous nous poser ? le plus tôt sera le mieux. "
- " En Crète Commandant "
- " Je préviens la tour de contrôle "

 

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