NdA : Cette troisième partie naurait pu se faire sans laide précieuse de Solen et de Gasst, May the Force be with you two ... always.
Lamiral, qui finissait
par en avoir assez des interruptions de lagent de la CIA,
hurla en retour : Etant des hommes intelligents,
ils finirent par admettre que ladmiral navait pas
tort et avec un petit sourire cynique, Webb dit à A.J.
: Le sarcasme de Clayton natteignit pas ladmiral, il avait enfin ce quil voulait et il était relativement content de lui... du moins autant que la situation le permettait. Aéroport dHéraklion ******************************************************************************************** « What happens if
you get scared half to death twice? » ******************************************************************************************** Les terroristes étaient nerveux mais semblaient soulagés dans la mesure où les travaux de réparation de lavion commençaient. Les mécaniciens crétois saffairaient autour de lappareil et Harm, qui était assis près du hublot , les regardaient avec attention. Il essayait de déterminer sur quelle part de lappareil ils concentraient leur attention certains rentraient dans lavion par la trappe du train datérissage, mais cela ne permettait pas de déterminer quoi que ce soit. Malheureusement, il avait beau se déboîter le cou, il ne voyait rien. Toutefois, il remarqua au bout dune demi-heure de réparations que certains des mécaniciens qui étaient arrivés après les autres semblaient beaucoup moins actifs que les premiers. Pendant que Harm regardait par le hublot, Mac surveillait avec anxiété la porte du poste de pilotage : elle espérait voir revenir les deux otages qui accompagnaient le chef des terroristes. Puis dun seul coup, elle remarqua que lun des terroriste en cabine, celui à lAK47 pour être précis, commençait à vider certains compartiments à bagages, ceux au dessus des sièges. Elle se demandait ce quil avait bien pu inventer cette fois. Au début, elle ne reconnu pas le petit boîtier noir quil tenait à présent en main... puis elle réalisa ce que sétait : un téléphone portable, un des dernier modèles apparemment... il devait appartenir à un des hommes daffaire assis 5 rangs devant Harm et elle. Le terroriste alla se remettre devant la porte de lavion et tapota quelques touches sur le clavier ne prononçant que quelques phrases en arabe. Comme elles étaient simples, Mac réussit à les comprendre -quelques fois les cours de langues étrangères de lOCS peuvent servir. Le terroriste sidentifia en disant « cest moi ! dune voix très calme à son interlocuteur et rajouta « cest le (843)555-6543», puis il raccrocha. Il se dirigea alors vers le poste de pilotage et tendit le téléphone au chef des terroristes. Dans le poste de pilotage, le copilote reprenait conscience sous lil inquiet de la jeune femme blonde tandis que le jeune scientifique se tenait prostré par terre. Quelques minutes plus tard, le terroriste reçu un coup de fil sur ce même portable. ***** Paris, France
les hommes présents dans le bureau de Rochard avaient mis en place un nouveau plan. Ils avaient ordonné que parmi les mécaniciens crétois se cachent trois agents de la police spéciale crétoise afin quils essaient de trouver un moyen de pénétrer dans lavion. De plus, ils avaient enfin reçu les information sur les terroristes, celles qui avaient coûtées la vie à deux des otages... mais comme Webb le répéta : « la vie, cest comme un jeu déchec... il faut savoir avancer les pions au bon moment, quitte à en perdre quelques uns. » Les terroristes étaient connus de nombreux services anti-terroristes t étaient considérés comme extrêmement dangereux... ce qui était loin de rassurer A.J. ou Clayton , car contrairement à Rochard et à Leboeuf, ils avaient des amis dans cet avion. Et cest justement
ce que « numéro un » appris en écoutant
son complice. Il ne fit ni une ni deux, il se précipita
sur la radio et exigea que tous les mécaniciens séloignent
immédiatement de lavion. Harm fut témoin
à travers le hublot du départ soudain de la dizaine
de rampants et se demanda ce qui se passait. Il chuchota à
Mac : Les autorités crétoises interrogèrent le terroriste et lui demandèrent pourquoi il avait fait ca... il leur répondit en disant : « bravo , vous venez de tuer un otage... » un coup de feu retentit dans le poste de pilotage causant des cris en cabine... « et cest la dernière fois que vous nous faites un coup de pute comme ça... au fait dites à vos trois policiers de se tenir à lécart de mon avion . La porte de lappareil souvrit et un corps en tomba : il avait les cheveux roux. Que les réparations reprennent. » Grâce aux progrès techniques, Webb et les autres avaient pu entendre toute la conversation et ils donnèrent lordre à leur tour que les trois soldats se retirent et que les réparations soient effectués dans le plus brefs délais... ils ne pouvaient plus se permettre de donner des ordres aux crétois... il y avait forcément une fuite au sein de leur équipe : les terroristes savaient non seulement que des policiers sétaient glissés parmi les mécaniciens mais ils savaient aussi quils étaient trois. A.J et ses compagnons en avaient aussitôt déduit quils avaient un complice... il fallait donc que lavion atterrisse à Roissy et pendant le voyage, ils auraient le temps de dénicher cette taupe. Il fallut une heure encore pour que lavion soit prêt à redécoller, pendant ce temps, Webb recherchait avec A.J. tout renseignement sur le passé des terroristes qui aurait pu indiquer quils étaient proches dun des membres de léquipe crétoise ou française. A.J. sinquiétait pour ses officiers et en fit la remarque à Webb pendant que la secrétaire leur servait du café. Webb ne prit même pas la peine de répondre : il était bien trop préoccupé par la présence de lun des ses « frère darmes » dans lavion. *****
En vol vers Paris Lavion quitta la Crète et mit le cap sur Paris, au grand dam des passagers qui navaient aucune nouvelle sur lendroit ou ils allaient atterrir la prochaine fois. Harm et Mac espéraient juste que ca ne serait pas dans un pays du moyen orient sinon les négociations risquaient dêtre encore plus difficile quelles ne létaient déjà. Cela faisait a peu près dix minutes quils étaient en vol quand le chef des terroristes sortit du poste de pilotage en tirant par le bras la jeune femme blonde, il la poussa sans ménagement sur son siège : son chemisier était plein de sang... mais apparemment ce nétait pas le sien. Elle demanda si elle pouvait se changer et reçu une gifle pour toute réponse... Harm sentait son sang bouillir dans ses veines... Mac posa une main son genou et lui fit ainsi comprendre quil ne devait en aucun cas réagir maintenant sinon ils nauraient aucune chance de désarmer les terroristes sans parler du risque quune balle perdue tue lun des passagers ou pire encore provoque la dépressurisation de lappareil. La jeune femme blonde enleva tout de même son chemisier et prit après un bref regard un pull qui traînait sur le fauteuil voisin au sien et qui avait appartenu au jeune homme roux . Mac craignait que son geste énerve lun des terroriste et quil la blesse... mais apparemment elle ne souhaitaient quune chose : ne plus porter des habits plein de sang. Mac savait ce que lon pouvait ressentir à ce moment là, elle avait été dans la même situation quand les braconniers les avaient poursuivis elle et Harm le jour où ils étaient aller se promener avec Sarah le stearman du père de Harm. Mais son attention se détourna bien vite de la jeune femme : de toute façon elle ne pouvait rien faire pour elle. Elle entendit les bribes dune conversation concernant deux officiers présents à bord. Elle comprit immédiatement quils avaient un problème et quelle devait rapidement trouver un plan car les terroristes scrutaient avec attention les visages de la foule surtout sil sagissait dhommes seuls. Elle réalisa que pour eux les deux officiers en question ne pouvait quêtre de hommes et ce fut bien la première fois ou elle fut heureuse de se trouver confrontée avec des hommes qui avaient des préjuges contre la présence des femmes dans larmée !! Elle se pencha en avant sous lil intrigué de Harm. Il avait bien remarqué quelque chose mais ne comprenait pas le danger de la situation après tout il navait pas pris de module langues étrangères à Annapolis. Mac sortit de son sac à main une bague ... Harm réalisa avec
angoisse que ce nétait pas nimporte quelle
bague : cétait celle que lui avait offerte Brumby
un an plus tôt !!! il lavait tellement regardée
du coin de lil quil aurait pu la reconnaître
nimporte où. Pourquoi Mac la gardait - elle dans
son sac ? Est ce quelle regrettait davoir quitte
Mic en apprenant quil lavait trompée avec
une des secrétaires du cabinet davocat où
il travaillait ? Toutes ces questions et bien dautres passaient
et repassaient dans son esprit tandis que Mac sappuyait
sur son dossier. Ny tenant plus, il lui demanda avec une
voix où se sentait un peu de rancoeur : « Pourquoi
lavoir gardée ? Il ne vous a pas fait assez de mal
? Mac lui répondit sur le même ton : Mais Mac ne lui laissa
pas le temps de sappesantir sur ses pensées, elle
passa la bague à son doigt de la main gauche en voyant
lun des terroriste sapprocher et enfouit la tête
dans son épaule . Il se demandait bien ce quelle
faisait ... il eut sa réponse très vite quand il
entendit ces quelques mots prononcés à son oreille
: Une fois que le terroriste se fut éloigné , Harm eut beaucoup de mal à garder son sérieux : le babillage de Mac leur avait sauvé la vie mais il se demandait ou elle avait pu aller chercher tout ca. Mac lui répondit : elle avait lu sa questions dans son regard : « Il faut croire que mon engagement avec Mic a eu du bon ... jai suffisamment entendue des futures mariées parler comme ça, lors des essayages de ma robe ... avant lincident ... que ... » a présent elle narrivait plus a terminer sa phrase et ce fut Harm qui le termina pour elle : « .. que vous êtes capables de jouer les petites écervelées ! ! » et il ajouta avec un grand sourire : « jespère au moins que vous avez prévu des roses pour le mariage . Mac répliqua : « Bien sur capitaine .. dans vos rêves !! » Lavion était
en vol depuis plusieurs heures quand plusieurs des passagères
commencèrent à remuer sur leur siège et
a se regarder avec anxiété . Finalement , ce fut
une petite fille âgée environ de dix ans qui résolu
le problème de tout le monde. Elle osa ce que les adultes
ne se résignaient pas à faire. Elle se leva, sapprocha
du terroriste le plus proche delle. Le terroriste était
tellement abasourdi par cette petite fille dorigine asiatique
quil nessaya même pas de la faire se rasseoir.
Elle sarrêta à un mètre de lui environ
et demanda dune toute petite voix : « monsieur ,
je voudrais aller au ptit coin. Est ce que je peux y aller
s il vous plaît ? » Le terroriste lemmena
alors vers les toilettes après avoir jeté un coup
dil à ses compagnons. Il avait déjà vu cette femme et il sétaient interrogé de nombreuses fois à son sujet depuis un an et demi environ. Il se demanda comment il avait pu ne pas la reconnaître car même sil ne lavait aperçue que quelques secondes, il aurait juré il y a deux jours quil laurait reconnu sans aucune difficulté et aujourdhui... Il se souvient alors dune scène qui se déroulait il y a un peu moins deux ans. Il était en compagnie de Bud dans lappartement de Clayton Webb après lannonce de la mort de lagent de la CIA -heureusement cette information nétait pas vraie !!- Le jeune lieutenant sétait mis à tapoter sur le piano dun air distrait, cétait comme sil avait été surpris de voir que Clayton avait dautre intérêt dans la vie que lespionnage. Cette visite lavait aussi touché : il sétait rendu compte quil ne connaissait pas du tout le jeune agen. Ce dernier avait même participé aux jeux olympiques !! Mais ce qui avait le plus intrigué Harm, cétait la photo dune jeune femme blonde qui trônait en bonne place sur la table du salon... cétait la seule photo personnelle qui était dans son appartement... cette mystérieuse jeune femme devait compter énormément pour Clayton !! Harm à lépoque sétait demandé quelles étaient exactement les relations existant entre Webb et la « blonde ». Il lui demanda : -« je vous reconnais , vous êtes la femme de la photo ... » Elle répliqua : -« Je vois que la mémoire vous revient. Mais je préfère Maddy à « la femme à la photo ». Mac commença à bouger légèrement et Harm demanda : -« Vous êtes médecin ? Vous êtes sure que cela va aller ? Maddy répondit : « Non pour la première question et oui à la seconde. Jai suffisamment soigné Clayton pour savoir si le blessé a une contusion ou non ! Ne vous inquiétez pas, elle va bientôt se réveiller pour de bon. A ces mots, Mac ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt. Harm sen rendit compte et a partir de cet instant, plus rien ne pouvait attirer son attention. Le terroriste revint deux minutes plus tard et voyant que la blessée commençait à reprendre conscience, il éloigna Maddy de nos amis et la força à se rasseoir à sa place. La première chose
que dit Mac en se réveillant fut :-« Harm , que
cest-il passé ? »
*****
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Rochard, Leboeuf, Webb et lAmiral cherchaient un moyen de débusquer la taupe qui se trouvait au ministère. Après avoir passé un certain temps à feuilleter les différents dossiers que la CIA et Interpol avaient réunis sur les quatre terroristes qui avaient pris en otages le vol AZ360, ils décidèrent de se concentrer sur 10 dossiers. En effet, ils étaient sur que la fuite émanait de quelquun proche deux pour avoir accès à toutes ces informations. Ils en étaient arrivés à cette conclusion une fois que Webb sétaient servi de lun de ses gadgets et quavec A.J, ils aient vérifiés quaucun micro nétait planqué dans la pièce. A partir de ce moment là, les quatre hommes décidèrent de travailler par équipe de deux afin daller plus vite dans leur investigation car le temps pressaient. Une équipe du GIGN était déjà en train de sentraîner en vue de pouvoir être fin prête à prendre dassaut lappareil mais pour des raisons évidentes de sécurité, seul Webb et Leboeuf savaient exactement où ils sentraînaient. Webb et A.J. dun commun accord travaillèrent ensemble... une simple réflexion de lamiral les avait incités à réfléchir et à étudier le problème sous un autre angle. LAmiral, après
être reste silencieux pendant que les autres étaient
plongés dans les dossiers envoyés par la CIA avait
dit : A ces mots, Webb navait fait ni une ni deux, il sétait précipité sur son téléphone portable et une nouvelle fois, faisait les cents pas avec une main sur la hanche tout en écoutant lun de ses mystérieux correspondants. Il informa les autres hommes quil allait faire jouer quelques relations au sein des agences de sécurité pour pouvoir avoir accès à certains documents retenus par la National Security Agency . Et oui quand il sagit des communications, même la CIA sinclinait devant la NSA ! ! A.J. lui passa un coup de téléphone au Secnav afin de le tenir au courant comme ce dernier le lui avait demandé. Je me demande encore comment un aussi petit bonhomme peut crier aussi fort !! grommela A.J. en raccrochant. Lavion sapprochait à toute vitesse de Paris et les quatre hommes sinquiétaient de plus en plus : il devenait maintenant urgent davoir des résultats dans leur investigations au sujet de la taupe. Mais Clay avait beau avoir le bras long, les querelles inter-agences ne rendaient pas les choses faciles. En attendant les infos de la NSA, Rochard et Leboeuf tout en mangeant des sandwichs apportés par la secrétaire sinquiétaient du fait que plus le temps passaient plus lagent infiltré par Webb risquait dêtre tué à cause de la taupe. Aucun ne remarqua la lueur dinquiétude qui brilla dans les yeux de la secrétaire. Elle sentait le piège se refermer autour delle mais, elle était prête a se sacrifier sil le fallait. Elle referma doucement la porte en sortant et alla sasseoir a son bureau. Ils leur restait pour linstant trois suspects : un agents de la tour de contrôle, un des assistants de Leboeuf et le troisième était un prépose aux communications au service de la DGSE. Ils sapprêtaient à aller les interroger sur le champ et à les empêcher de communiquer avec lextérieur quand Webb entendit son téléphone sonner. Il décrocha et son correspondant lui indiqua quun des terroristes avaient passé un coup de fil depuis un portable. Les trois autres hommes sortaient du bureau espérant que lagent de la CIA les suivraient mais celui ci fit un signe à A.J., ils ne voulaient pas sortir du bureau et tenaient à ce que les autres le rejoignent.
Dès quils
furent tous de nouveau dans le bureau de Rochard, Clayton Webb
leur dit tout simplement : Il braqua son arme sur elle et dune voix froide, il lui demanda de se lever et dappuyer ses mains contre le mur située derrière son bureau . Il ajouta : « Et surtout ne tentez rien car je me ferais un plaisir de vous tirez dessus... ne me tentez pas... » Webb était tellement obnubilé par le fait que la vie de Maddy était désormais en danger quil ne remarqua pas que Mme Aguila réagissait, non comme un professionnel mais comme un amateur. Elle était en larmes. A.J se rendit compte que la jeune femme nétait pas loin de la crise de nerfs et sous le regard ébahi de Webb, il la conduisit à lintérieur du bureau. Clayton reprit ses esprits et allait rentrer à son tour dans le bureau de Rochard quand Leboeuf lui referma la porte au nez. Webb nen cru pas ses yeux, la colère et lincompréhension se lisaient dans son regard. Il allait forcer la porte du bureau quand A.J. sortit. Ce dernier emmena le jeune
agent sasseoir un peu plus loin, il lui dit : « Webb,
vous êtes un bon agent ... » à ces mots, il
sarrêta, leva les yeux au ciel et soupira : je naurais
jamais cru mentendre dire ca un jour... Bref, vous êtes
un bon agent, mais cette fois ci, vous étiez hors du coup...
Clayton, vous étiez prêt à la tuer !! Bon
sang, je sais que vous tenez aux hommes qui bossent pour vous...
mais quand même, il faut vous reprendre après tout
il est comme vous et moi : il connaissait les risques en choisissant
de travailler pour le gouvernement !! » *****
Roissy Charles de Gaulle ******************************************************************************************** ******************************************************************************************** Les 8 hommes de la force dintervention alllaient achever leur entraînement... A Versailles, ils avaient répété les consignes jusqu à les savoir par cur, jusquà ce que leur corps soit capable des les suivre par pur réflexe. Ils monteraient dans lavion par lentrée, deux vers la gauche, deux vers la droite, chaque groupe aurait deux ombres qui les couvriraient. Ils sétaient entrainé au tir rapproché, multipliant la difficulté en plaçant de nombreux obstacles, ils sétaient habitués à tirer dans la pénombre, ils avaient appris les plans de lavion jusquà en retenir le moindre détail... Ils étaient prêts. Cétait lheure de « la générale » ici, à Roissy, dans une réplique de lavion piraté, ils allaient répéter tous les gestes quils connaissaient depuis toujours leur semblait il. Les hommes revoyaient leur matériel : des armes de poing, certains avaient choisi de sen tenir au traditionnel Manhurin MR 73, dautres rangeaient soigneusement qui un HK, qui un Sig-Sauer. Deux dentre eux, séquipèrent dun fusil à pompe Benelli <calibre 12, cest les mieux, pensa Romain Leclerc, chef de lopération, en vérifiant le magasin>, une radio, et des chargeurs tenus par des bandes velcro aux chevilles, et dans les poches de leur battle-dress et enfin, des fumigènes, deux par personne. Chacun portait un casque et un gilet parre-balles, par dessus leurs camos urbaines. Le tireur délite du groupe choisi de séquiper dun Steyer. Leclerc se tourna vers ses hommes, ils étaient tendus, comme on létait à la veille dune opération importante et dangereuse. Ils étaient tous des gendarmes expérimentés, mais pour certains, ce serait leur première opération en tant que membres du GIGN. Le Capitaine Leclerc, les regarda tour à tour : il y avait là Sebastien Lamotte, un tout jeune gendarme, au GIGN depuis moins dun mois ; il avait passé les épreuves physiques et théoriques dans le premier tiers de la classe ; et aussi Jean Luc « le Chat » Fortin, un vieux briscard que lon appelait le Chat parce quil semblait avoir neuf vies ; Arthur Simon, un spécialiste des prises dotages qui comptait parmi les meilleurs dans sa branche ; Darius Lepage, qui connaissait les forcenés du bout des doigts, et avait déjà participé à plusieurs opérations du GIGN. Erwan Leguen, lui était un tireur délite redoutable, et il semblait naturel quil participe à cette mission. Jesus Gomez, Marc Darcy, Antoine Ferrer et Jacob Rosen, tous dexcellents éléments, prêts à faire leur devoir pour venir en aide aux 300 passagers dont la vie dépendait de leurs compétences. Ils sétaient
tous rassemblés autour de leur chef, et attendaient les
ordres. Romain se racla la gorge et dit dune voix forte
: Les hommes sentre-regardèrent avant de se diriger vers le vieil avion en bout de piste, ils étaient déterminés, ils étaient confiants, ils étaient prêts.
*****
Dans lavion détourné
Mac se frottait distraitement le front, il sornerait bientôt dun joli bleu. Sa première tentative avait lamentablement échoué, mais il fallait tout de même essayer autre chose ... peut être pouvait on jouer les Rambo ? après tout cette tactique tient du suicide, personne ne pensera à nous arrêter, pensait lofficier, jouant à présent avec sa bague. Elle soupira frustrée, nimporte quoi, elle échaffaudait des stratégies complètement stupides à la limite de la démence tout ça pour échapper à une atmosphère atrocement oppressante. Non, ce quil fallait faire repris telle en elle même cétait agir pendant quils seraient tous occupés ailleurs, ou à un moment ou leur attention serait retenue par autre chose... durant lattérissage par exemple. Le Major MacKenzie sourit : elle tenait une idée. Harm la regardait interloqué et un peu inquiet. Il finit par se pencher vers elle : « Sarah, quelque chose ne va pas ? » « Je vais très bien, ce nest pas la peine de mappeler Sarah » Harm haussa les sourcils « Vous ne mappelez par mon prénom que quand je suis à larticle de la mort ... ça va nous porter la poisse si vous me donnez du Sarah en ce moment » Harm ne pu retenir un gloussement. Vite réprimé. Il ne fallait pas parler. *****
Dans le cockpit Le commandant de bord vérifiait ses instruments, on allait bientôt atterrir, avec un avion endommagé cétait difficile mais possible avec un avion plein de terroristes cétait un challenge, mais avec un avion réparé à la va-vite et empli de terroristes ... cétait une grande première pour lui et pour tout son équipage, ils chuchotaient des prières et espéraient que le circuit hydrolique ne se déglinguerait pas sans prévenir. Le commandant se tourna vers « numéro un » : - « nous allons atterrir dans une vingtaine de minutes voulez vous faire lannonce ou préférez vous que je men occupe » il tendait linterphone au terroriste. Tout au long de cette journée, le commandant avait appris à anticiper son ennemi, et il avait pu ainsi éviter à son équipage de recevoir des coups inutilement. - « Faites le, je ny connais rien à ces procédures ... » aboya le fanatique. - « Mesdames et messieurs ici Antoine Rivière, votre commandant de bord, dans quelques instant, nous allons attérir à laéroport Roissy-Charles de Gaulle, je vous demande de rester calme et dattendre les directives de nos hôtes quant à la suite des opérations. » Antoine raccorcha linterphone, il avait tenté de rassurer ses passagers, il ne savait pas sil avait réussi... mais il aurait au moins essayé. *****
Cellule de Crise du Quai
dOrsay
A.J, regardait par la fenêtre du bureau de Rochard ; les yeux dans le vague, les poings serrés et la machoire crispée, il sinquiétait pour ses officiers. Rochard, lui marchait de long en large en grommelant. Soudain, la porte souvrit à la volée, et Leboeuf entra telle une tornade, chose étonnante au vu de sa corpulence. Nous savons ou se trouve la petite de Mme Aguila. Les GIGN sont prêts, on a le feu vert de Matignon, et lavion devrait atterrir dici 15 minutes maximum. Et cest quoi la mauvaise nouvelle demanda lex commando de marine, caustique. Toujours tourné vers la fenêtre. Leboeuf soupira ... Nous navons personne pour récupérer la gamine. Rochard se leva, et un éclair de compréhension passa dans les yeux de Leboeuf. Rochard, vous étiez Gendarme avant doccuper le poste que vous occupez aujourdhui ? Rochard hocha la tête en affirmative. A.J. se retourna, et bien monsieur Rochard et moi nous occuperons de cette enfant, vous concentrez vos efforts sur lavion. Les deux français se regardèrent surpris, puis à la vue du trident, Rochard sourit. Ce sera un honneur de travailler avec un membre des SEAL amiral. Sans plus attendre les deux hommes sortirent du bureau, ils allaient mettre au point une stratégie, et montrer à ces terroristes ce quil en coûte de sous-estimer ses adversaires.
Dans lavion
******************************************************************************************** « Marines dont
really die, they just go to Hell to regroup... »
Harm triturait sa bague, celle quil avait reçue à la remise des diplômes à Annapolis et quil ne quittait pour ainsi dire jamais. Il jettai parfois des regards inquiets vers sa partenaire qui navait pas ouvert la bouche depuis quil lui avait demandé si tout allait bien. Elle semblait... confiante, et quand Sarah MacKenzie est confiante, il faut sattendre au pire, se surprit il à penser. Harm, chuchotta-t-elle enfin, le faisant sursauter. Jai une idée. Lofficier de marine voulu dire quelque chose mais elle ne lui en laissa pas le temps : taisez vous et écoutez. Cet avion va bien finir par aterrir, cest à ce moment la que nous allons entrer en action : lun de nous doit sortir et avertir les autorités, du nombre de terroristes, de leur armement... Et comment on sort ? ne pu sempêcher Harm. Très simple, Maggie, la jeune femme tourna la tête et fit un rapide clin dil au couple dofficiers, va simuler une crise de spasmophilie, numero un est le seul a avoir plus de sang froid quun serpent, et il est dans le cockpit. Débrouillez vous pour quil nen sorte pas, essayez de les baratiner, devant le regard sceptique de Rabb elle soupira exaspérée, vous êtes avocat Capitaine, baratiner ça vous connaît. Je suis lofficier en charge, alors vous mécoutez et vous faites ce que je vous dit. Je disais donc que pendant que vous les baratinez, je sors par la trappe, celle qui est au dessus du train daterrissage, comme il sera sorti, je pourrais sortir sur la piste par là. Et il y aura surement quelquun pour me récupérer. Sinon je devrai me souvenir des courses forcées de Quantico. Mac ! cest de la pure folie je vous interdit de faire ça !! Et en quel honneur vous minterdiriez de faire quoique ce soit ? Vous nêtes pas mon officier supérieur. Et cest mon idée. Ne put-elle sempêcher dajouter. Il nous reste encore un quart dheure tenez vous prêt. Et le colonel des marines se rencogna dans son siège, signifiant la fin de la discussion.
***** Roissy CDG Les membres du GIGN entrent sur la piste, anxieux, combien y aura-t-il de terroristes ? quatre ? plus ? ou seront ils ? Quels armes utilisent-ils autant dinconnues avec lesquelles les super-gendarmes devront composer. Y parviendront-ils ? A.J et Rochard sont partis dans une obscure zone industrielle de banlieue. Webb, dans le terminal, fait les cent pas. Irrité, comme jamais auparavant. LAirbus apparaît au bout de la piste, le train daterrissage est sorti, il va toucher terre.
***** Dans lavion. Une femme pleurait doucement. Un gamin de 8 ou 9 ans, assis à côté, tendit un doigt vers le hublot, oublieux de la dramatique situation, et sécria emerveillé : « regarde on voit la ville ! » Harm et Mac sentre regardèrent, le moment allait venir... bientôt. Lofficier de marine navait plus protesté quand il avait vu le regard décidé de sa partenaire, et il était décidé, lui-aussi, à jouer son rôle du mieux possible... après tout, se disait-il elle avait survécu à la Bosnie... elle était assez teigneuse pour sen sortir encore une fois. Il sourit, inconsciemment.
******************************************************************************************** "Wake up. Time to
die." Une secousse, lavion ralentissait sensiblement. Mac se leva, un terroriste pointa son arme vers elle. Vous allez ou ? Aux toilettes, murmura le marine dune voix tremblante. Sil vous plait ajouta-t-elle supliante. Le terroriste fit un geste signifiant son accord. Mac marcha vers les toilettes, elle entendit Harm pousser un juron. Le terroriste se détourna, et vit Maggie en train de convulser. Mac savait quelle avait peu de temps, elle ouvrit la trappe, le train daterrissage était à quelques dizaines de mètres, au milieu des boîtes de fils, et de tout un tas de trucs qui devaient servir à maintenir cette oiseau de fer en vol. Jespère que Harm va les occuper assez longtemps grommela-t-elle. Elle entendit un cri et la trappe qui souvrait : elle est là ! fit la voix dun terroriste. Merde, pourtant il faut que jy arrive. On armait un fusil. Mac cessa de réfléchir et se jeta sur le train datterrissage. Elle sagrippa tant bien que mal aux tiges dalliage qui supportaient la carlingue. Les roues, elles, semblaient loin, tellement loin, le marine marqua un temps dhésitation. Un coup de feu la décida. Elle lacha prise et atterri durement sur les pneus, tant bien que mal elle continua la descente vers le bitume.
Harm vit la silhouette de Mac par le hublot, courant a perdre haleine, son sergent instructeur aurait été fier. Il regarda Maggie, qui reprenait son souffle. Les terroristes étaient sur le qui vive, sescrimant à ouvrir les portes, hurlant à qui mieux mieux, sans savoir que faire. Numéro un finit par sortir du poste de pilotage, alerté par lun de ses complices. Il ouvre la porte, et épaule un fusil à lunette. Il tire une première fois et Harm ne peut réprimer un cri dangoisse en voyant la silhouette de Sarah projetée en avant, touchée. Elle est preque arrivée au terminal. Encore un effort chuchota-t-il, elle a sensiblement ralenti lallure, mais trouve la force de franchir les portes du terminal, juste après un second coup de feu, qui ne la touche pas. Sarah sent que ses poumons vont exploser... elle a limpression de courir depuis des siècles. Mais le terminal se rapproche, elle doit y arriver. Sinon Dieu seul sait ce qui arrivera à tous ces passagers, à Harm. Des coups de feu, elle regarde machinalment autour delle en vain. Soudain quelque chose la projette en avant, elle continue de courir, quelques secondes, puis la douleur se manifeste, atroce, insupportable, comme une lame de fer chauffée à blanc qui lui aurait transpercé le bras. La tête lui tourne, elle a la nausée. Mais il ne faut pas quelle sarrête. Elle y est presque, un second coup de feu, elle baisse instinctivement la tête et se rue tête la première sur la porte du terminal. Un voile rouge lui obscurcit les yeux. Mais il nest pas encore temps de se laisser aller. Quelquun se précipite vers MacKenzie, cest Clayton Webb... Mac ! sécrie-t-il. Lofficier a le temps de penser quil a lair de vraiment sen faire pour une fois. Webb... gémit Mac, pour une fois je suis contente de vous voir. Une ambulance est en chemin Mac, tout va bien se passer. Clayton, je dois vous dire quelque chose. Sarah donna à lagent de la C.I.A toutes les réponses aux questions que se posaient les gendarmes avant de sombrer. Numéro un jura bruyamment dans sa langue. Et commença a frapper un passager. Un de ses compagnons, le força a sarrêter avant quil ne tue le pauvre homme a force de coups. Nous allons devoir nous préparer à défendre le fort dit-il en montrant la camionnette qui sapprochait. Le terroriste ouvrit la porte avant de lappareil et épaula un lance-roquette. Dans la camionnette, le gendarme qui conduisait pris une grande inspiration, on allait savoir si son entraînement avait payé. Zone Industrielle A.J arma son fusil à lunette, Rochard observait le hangar aux jumelles depuis dix bonnes minutes. Il se retourna vers A.J, saccroupissant dans le même mouvement derrière la voiture que les camoufflait. - «Il y a deux gardes devant la porte, ils ne bougent pas » - « Nous nen avons pas vu lorsque nous avons fait le tour du batiment, ça va être facile. » acheva lamiral. - « en espérant quil ny en aura pas plus à lintérieur. » chuchota Rochard. A.J colla lil à sa visée. Il ajusta sa cible, expira lentement, après ce qui paru une éternité à son compagnon, il approcha son index de la détente, enfin, il pressa, deux fois, pratiquement en même temps. Il entendit deux corps tomber mollement, sans un cri. Au meme instant, il posa son fusil sortit son pistolet, larma et couru vers la porte, Rochard sur les talons. La porte nétait pas fermée, Rochard lentrouvrit et entendit des pleurs sur sa gauche. Je ne vois pas ou est la gamine A.J, il va falloir entrer à laveuglette. Lex-SEAL se contenta de hocher la tête, signifiant quil était prêt. Rochard ouvre la porte, A.J pointe son arme dans le coin gauche, Rochard à droite, faisant soigneusement le tour de chaque pile de caisse, les deux hommes se rapprochent des pleurs de lenfant. Un homme la berce, en vain tendit quun autre fait les cent pas, revolver au poing, derrière la chaise où son compagnon est assis. Ils navaient même pas pris soin de la cacher dans une des pièces attenantes au hangar ni de lentourer de caisses pour rendre la tâche plus ardue à déventuels assaillants. Laffaire fut règlée en quelques minutes. ***** Aéroport CDG « Webb » dit sèchement lagent de la CIA en décrochant le téléphone, pour la première fois depuis plus de 24 heures, lhomme sourit. « Je naurai jamais cru dire ça un jour mais merci A.J » Sur la piste daterrissage Commandant, cria le chauffeur, la tête de Leclerc sencadra dans le rétroviseur. Oh merde sécria til, il empoigna son fusil à lunette, brisa le par brise de la crosse et épaula, il navait que quelques secondes, avant que la roquette ne parte. Il visa,tira, un éclair orangé lui agressa la rétine. Il a eu le temps de tirer. Dans une manuvre désespérée, le chauffeur parvint à éviter le projectile, les gendarmes sortirent de la camionnette. Et se ruèrent vers le train datterrissage. ***** Dans lavion. Harm vit le terroriste épauler, tirer et sécrouler comme sa tête explosait à la façon dun fruit mur. Un autre terroriste se précipita vers larme, laissant tomber son revolver. Lofficier de marine y vit une opportunité, ignorant le fanatique qui se trouvait dans la travée derrière lui, il se jetta sur le revolver et tira, lhomme au lance-roquette tomba sur la piste. Ignorant les cris hystériques des passagers qui se serraient les uns contre les autres, Harm jeta un il au dehors. Une camionnette sétait arrêtée au pied du train daterrissage, par la ou Mac était sortie. Il espérait que tout allait bien pour elle, deux gendarmes escaladaient les pneus, les autres devaient être en train darriver... Ses pensées se figèrent lorsquils sentit le canon dun 9 mm sur sa nuque. Ses cheveux se hérissèrent et il jura : il sétait fait avoir comme un bleu, ignorant que le danger venait toujours de là où on ne lattendait pas. Mais le fanatique commis lui aussi une erreur, celle que font tous ceux qui ont une trop haute opinion deux mêmes. Il demanda son nom à Harm, ajoutant quil devait être lun des officiers américains ... Il le fit se retourner et Rabb apperçu le gendarme, silencieux comme un chat, mortel, sapprocher et tirer. Le terroriste restant, numéro 1 se rendit sans plus de résistance. Empli de rage, et promettant lenfer à tous les infidèles.
A prèsent la piste était envahie par les véhicules des secours aériens, Harm se trouvait avec les gendarmes, au milieu de la cohue, il cherchait un visage connu désespérément. Quand une voiture, apparemment gouvernementale, sarrêta à son niveau : Webb descendit la vitre et cria pour couvrir le vacarme des sirènes « Rabb, montez, je vous emmène à lhôpital voir Mac ». Le capitaine de corvette ne se fit pas prier et sengoufra dans la voiture. Les pneus crissèrent. « Comment va-t-elle ? » parvint-il à articuler. Ses jours ne sont pas en danger, dit Clayton, mais son bras va avoir besoin dun peu de rééducation. Sarah MacKenzie se réveilla dans sa chambre dhôpital, avec cette étrange pensée en tête : « Encore un tailleur de fichu ». Elle tenta de tendre le bras vers la carafe deau, mais une douleur la lança jusquà lépaule. Elle grogna, en plus elle ne pouvait même pas soffrir un bon hamburger. Elle vit la porte sentre-bailler. « Si vous êtes un journaliste, jai déjà tout raconté à un tas de collègues à vous, vous navez qua leur demander leurs notes. » Cria-t-elle en direction de la porte. La tête de son coéquipier surgit, souriante jusquaux oreilles. - « Jai une surprise pour vous Marine. » dit-en sapprochant du lit, les mains cachées dans son dos. Les yeux de la jeune femme brillèrent : « dites moi ce que cest ! » Il lui tendit un sac en papier portant le logo MacDonalds, elle ouvrit : cest un Milk-Shake à la fraise. Elle sourit : « Vous avez du avoir du mal à rentrer dans cet antre de la Mal-Bouffe, vous qui ne jurez que par la nourriture bio ! » - « Cest vrai, mais rien nest trop beau pour ma partenaire. dit-il en déposant un baiser sur son front. Jai vu les médecins, vous pourrez sortir demain, nous restons encore une journée, pour faire un peu de tourisme, et parce que les gendarmes veulent nous remercier dignement, et ensuite nous rentrons. » - « Du tourisme ? » - « Absolument, MacKenzie, fit la voix de stentor de lAmiral, et cest votre supérieur hiérarchique qui vous lordonne. Et je veillerai personnellement à ce que vous nalliez pas vous fourrer encore dans les ennuis. Venez Rabb, le colonel a besoin de se reposer et vous devez vous aussi voir un médecin. Cest la procédure capitaine, ajouta lofficier supérieur, coupant court à toute argumentation. » Harm était assis, jambes pendantes sur la table dexamen, il remettait sa chemise. Tout allait bien, on lavait prévenu quil risquait de faire des cauchemars, mais cela navait rien de bien nouveau pour lui, qui en faisait régulièrement, au contraire peut être que ça le changerai, comme ça il ne fera pas toujours le même. Il eu un pauvre sourire et se propulsa par terre. Après avoir pris soin de demander les horaires de visite, il sorti de lhôpital et héla un taxi. Chegwidden avait réservé deux chambres dans un bon hôtel de la capitale. Il allait prendre un repos bien mérité. ***** Un Hôtel Parisien. Quelquun était allé chercher sa valise, elle était posée sur son lit. Un mot de lamiral sur la tablette disait quil recevrait probablement la viste de Romain Leclerc, le commandant de lopération du GIGN, et lui demandait de préparer son uniforme. Il pris une douche, passa un jogging, poussa sa valise par-terre et sécroula sur son lit sans autre forme de procès. Rabb était réveillé depuis quelques minutes, quand on glissa une enveloppe sous sa porte. Il se leva, les yeux encore empli de sommeil et attrappa lenveloppe. On lui demandait le plus formellement du monde de se rendre le lendemain, avec sa partenaire, au palais de lElysée ou se tiendrait une conférence de presse à propos des « recents évenements auquels vous et votre partenaire avez pris une par active. » Il se changea, de toute façon cétait lheure de rendre visite à Mac. Il foura la lettre dans la poche de sa veste, et sortit.
Rabb narrivait pas à croire quil était là, au palais de lElysée, dans cette somptueuse salle des Fêtes. Mac lui avait chuchoté en entrant que cétait là que se déroulent les conférences de presses données par le président, et la remise des décorations. Il lui jeta un coup dil à la dérobée, elle avait repris des couleurs, même si la douleur marquait encore ses traits et son bras en écharpe se détachait sur son uniforme de cérémonie noir. Rochard, non loin de lui, lui fit un sourire encourageant, ça allait bientôt être son tour de prendre la parole. Il fut surpris de la courtoisie des journalistes français, qui sen tinrent strictement au sujet de la conférence de presse, posant des question précises, amenant des réponses courtes. Après son intervention, le chef de létat français lui serra chaleureusement la main et prit la parole. « Je salue ici nos hôtes américains, le capitaine de frégate Rabb et le Lieutenant Colonel MacKenzie, que vous avez entendus, leur commandant A.J. Chegwidden et le représentant du Département dEtat Clayton Webb. Vous avez participé tous activement à la résolution rapide de la crise à laquelle nous avons du faire face. Le gouvernement, réuni hier en conseil extraordinaire, a décidé à lunanimité, de vous témoigner la reconnaissance de la Patrie Française en vous décorant de la légion dhonneur. » Harm trouvait que le Président était un peu pompeux, il entendit que sur sa gauche, lamiral étouffait un cri de surprise. La main de Mac se crispa sur son bras. Un officier de la garde républicaine sapprocha du président, un coussin de velour cramoisi tenu devant lui. Romain Rochard sapprocha de ses deux nouveaux amis : « Approchez vous » demanda-t-il. Cest le cur gonflé de fièrté que Harmon Rabb et Sarah MacKenzie, saluèrent lassemblée. Rochard se pencha vers A.J. : « Cest une fine équipe que vous avez là amiral. Ils doivent vouis en faire voir des vertes et des pas mures a loccasion. » ajouta-t-il après un silence, un large sourire barrant son visage. « Je ne vous le fait pas dire Rochard, je ne vous le fait pas dire » grommela A.J. qui souriait lui aussi malgré tout. Harm et Sarah se souriaient, sans se soucier plus avant des photographes qui les entouraient. Vous voyez Matelot, on sen est très bien sortis encore une fois disait Mac. Cest parce que nous étions tous les deux Sarah, lui répondit Harm. ******************************************************************************************** "Un véritable
ami, c'est quelqu'un qui est là pour toi, quand il préfèrerait
être ailleurs"
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