The Hijack, les pirates de l'air.

une histoire originale de Mary P. MacAlister et Solen

 

NdA : Cette troisième partie n’aurait pu se faire sans l’aide précieuse de Solen et de Gasst, May the Force be with you two ... always.

 

L’amiral, qui finissait par en avoir assez des interruptions de l’agent de la CIA, hurla en retour :
-« la ferme Webb ! ! Nous avons tous ici le même but : sauver les passagers du vol AZ360... alors je vous suggère de faire contre mauvaise fortune bon cœur et de coopérer pour le bien des otages !! »

Etant des hommes intelligents, ils finirent par admettre que l’admiral n’avait pas tort et avec un petit sourire cynique, Webb dit à A.J. :
- « Allez-y A.J., divulguez donc les secrets des Etats Unis... nous sommes toutes ouïes. »

Le sarcasme de Clayton n’atteignit pas l’admiral, il avait enfin ce qu’il voulait et il était relativement content de lui... du moins autant que la situation le permettait.

Aéroport d’Héraklion
Crête
Dans l’avion

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« What happens if you get scared half to death twice? »
- Unknown

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Les terroristes étaient nerveux mais semblaient soulagés dans la mesure où les travaux de réparation de l’avion commençaient. Les mécaniciens crétois s’affairaient autour de l’appareil et Harm, qui était assis près du hublot , les regardaient avec attention. Il essayait de déterminer sur quelle part de l’appareil ils concentraient leur attention certains rentraient dans l’avion par la trappe du train d’atérissage, mais cela ne permettait pas de déterminer quoi que ce soit. Malheureusement, il avait beau se déboîter le cou, il ne voyait rien. Toutefois, il remarqua au bout d’une demi-heure de réparations que certains des mécaniciens qui étaient arrivés après les autres semblaient beaucoup moins actifs que les premiers.

Pendant que Harm regardait par le hublot, Mac surveillait avec anxiété la porte du poste de pilotage : elle espérait voir revenir les deux otages qui accompagnaient le chef des terroristes. Puis d’un seul coup, elle remarqua que l’un des terroriste en cabine, celui à l’AK47 pour être précis, commençait à vider certains compartiments à bagages, ceux au dessus des sièges. Elle se demandait ce qu’il avait bien pu inventer cette fois. Au début, elle ne reconnu pas le petit boîtier noir qu’il tenait à présent en main... puis elle réalisa ce que s’était : un téléphone portable, un des dernier modèles apparemment... il devait appartenir à un des hommes d’affaire assis 5 rangs devant Harm et elle. Le terroriste alla se remettre devant la porte de l’avion et tapota quelques touches sur le clavier ne prononçant que quelques phrases en arabe. Comme elles étaient simples, Mac réussit à les comprendre -quelques fois les cours de langues étrangères de l’OCS peuvent servir. Le terroriste s’identifia en disant « c’est moi ! d’une voix très calme à son interlocuteur et rajouta « c’est le (843)555-6543», puis il raccrocha. Il se dirigea alors vers le poste de pilotage et tendit le téléphone au chef des terroristes. Dans le poste de pilotage, le copilote reprenait conscience sous l’œil inquiet de la jeune femme blonde tandis que le jeune scientifique se tenait prostré par terre. Quelques minutes plus tard, le terroriste reçu un coup de fil sur ce même portable.

*****

Paris, France
Cellule de Crise du Quai d’Orsay

 

les hommes présents dans le bureau de Rochard avaient mis en place un nouveau plan. Ils avaient ordonné que parmi les mécaniciens crétois se cachent trois agents de la police spéciale crétoise afin qu’ils essaient de trouver un moyen de pénétrer dans l’avion. De plus, ils avaient enfin reçu les information sur les terroristes, celles qui avaient coûtées la vie à deux des otages... mais comme Webb le répéta : « la vie, c’est comme un jeu d’échec... il faut savoir avancer les pions au bon moment, quitte à en perdre quelques uns. » Les terroristes étaient connus de nombreux services anti-terroristes t étaient considérés comme extrêmement dangereux... ce qui était loin de rassurer A.J. ou Clayton , car contrairement à Rochard et à Leboeuf, ils avaient des amis dans cet avion.

Et c’est justement ce que « numéro un » appris en écoutant son complice. Il ne fit ni une ni deux, il se précipita sur la radio et exigea que tous les mécaniciens s’éloignent immédiatement de l’avion. Harm fut témoin à travers le hublot du départ soudain de la dizaine de rampants et se demanda ce qui se passait. Il chuchota à Mac :
-« je crois qu’il y a encore un problème. Soyez sur vos gardes car je n’ai aucune idée de ce qui se trame mais je suis sure que ce n’est pas normal. »

Les autorités crétoises interrogèrent le terroriste et lui demandèrent pourquoi il avait fait ca... il leur répondit en disant : « bravo , vous venez de tuer un otage... » un coup de feu retentit dans le poste de pilotage causant des cris en cabine... « et c’est la dernière fois que vous nous faites un coup de pute comme ça... au fait dites à vos trois policiers de se tenir à l’écart de mon avion . La porte de l’appareil s’ouvrit et un corps en tomba : il avait les cheveux roux. Que les réparations reprennent. » Grâce aux progrès techniques, Webb et les autres avaient pu entendre toute la conversation et ils donnèrent l’ordre à leur tour que les trois soldats se retirent et que les réparations soient effectués dans le plus brefs délais... ils ne pouvaient plus se permettre de donner des ordres aux crétois... il y avait forcément une fuite au sein de leur équipe : les terroristes savaient non seulement que des policiers s’étaient glissés parmi les mécaniciens mais ils savaient aussi qu’ils étaient trois. A.J et ses compagnons en avaient aussitôt déduit qu’ils avaient un complice... il fallait donc que l’avion atterrisse à Roissy et pendant le voyage, ils auraient le temps de dénicher cette taupe. Il fallut une heure encore pour que l’avion soit prêt à redécoller, pendant ce temps, Webb recherchait avec A.J. tout renseignement sur le passé des terroristes qui aurait pu indiquer qu’ils étaient proches d’un des membres de l’équipe crétoise ou française. A.J. s’inquiétait pour ses officiers et en fit la remarque à Webb pendant que la secrétaire leur servait du café. Webb ne prit même pas la peine de répondre : il était bien trop préoccupé par la présence de l’un des ses « frère d’armes » dans l’avion.

*****

 

En vol vers Paris
Dans l’avion

L’avion quitta la Crète et mit le cap sur Paris, au grand dam des passagers qui n’avaient aucune nouvelle sur l’endroit ou ils allaient atterrir la prochaine fois. Harm et Mac espéraient juste que ca ne serait pas dans un pays du moyen orient sinon les négociations risquaient d’être encore plus difficile qu’elles ne l’étaient déjà. Cela faisait a peu près dix minutes qu’ils étaient en vol quand le chef des terroristes sortit du poste de pilotage en tirant par le bras la jeune femme blonde, il la poussa sans ménagement sur son siège : son chemisier était plein de sang... mais apparemment ce n’était pas le sien. Elle demanda si elle pouvait se changer et reçu une gifle pour toute réponse... Harm sentait son sang bouillir dans ses veines... Mac posa une main son genou et lui fit ainsi comprendre qu’il ne devait en aucun cas réagir maintenant sinon ils n’auraient aucune chance de désarmer les terroristes sans parler du risque qu’une balle perdue tue l’un des passagers ou pire encore provoque la dépressurisation de l’appareil. La jeune femme blonde enleva tout de même son chemisier et prit après un bref regard un pull qui traînait sur le fauteuil voisin au sien et qui avait appartenu au jeune homme roux . Mac craignait que son geste énerve l’un des terroriste et qu’il la blesse... mais apparemment elle ne souhaitaient qu’une chose : ne plus porter des habits plein de sang.

Mac savait ce que l’on pouvait ressentir à ce moment là, elle avait été dans la même situation quand les braconniers les avaient poursuivis elle et Harm le jour où ils étaient aller se promener avec Sarah le stearman du père de Harm. Mais son attention se détourna bien vite de la jeune femme : de toute façon elle ne pouvait rien faire pour elle. Elle entendit les bribes d’une conversation concernant deux officiers présents à bord. Elle comprit immédiatement qu’ils avaient un problème et qu’elle devait rapidement trouver un plan car les terroristes scrutaient avec attention les visages de la foule surtout s’il s’agissait d’hommes seuls. Elle réalisa que pour eux les deux officiers en question ne pouvait qu’être de hommes et ce fut bien la première fois ou elle fut heureuse de se trouver confrontée avec des hommes qui avaient des préjuges contre la présence des femmes dans l’armée !! Elle se pencha en avant sous l’œil intrigué de Harm. Il avait bien remarqué quelque chose mais ne comprenait pas le danger de la situation après tout il n’avait pas pris de module langues étrangères à Annapolis. Mac sortit de son sac à main une bague ...

Harm réalisa avec angoisse que ce n’était pas n’importe quelle bague : c’était celle que lui avait offerte Brumby un an plus tôt !!! il l’avait tellement regardée du coin de l’œil qu’il aurait pu la reconnaître n’importe où. Pourquoi Mac la gardait - elle dans son sac ? Est ce qu’elle regrettait d’avoir quitte Mic en apprenant qu’il l’avait trompée avec une des secrétaires du cabinet d’avocat où il travaillait ? Toutes ces questions et bien d’autres passaient et repassaient dans son esprit tandis que Mac s’appuyait sur son dossier. N’y tenant plus, il lui demanda avec une voix où se sentait un peu de rancoeur : « Pourquoi l’avoir gardée ? Il ne vous a pas fait assez de mal ? Mac lui répondit sur le même ton :
-« Bien que ce ne soit pas vos affaire , Capitaine , je vais vous répondre : elle me permet de me souvenir de ne jamais baisser ma garde et surtout de ne pas faire confiance à n’importe qui !! » Harm resta sans voix, il savait qu’il n’avait aucun droit de lui poser cette question mais il l’avait quand même fait. Allez savoir pourquoi ?

Mais Mac ne lui laissa pas le temps de s’appesantir sur ses pensées, elle passa la bague à son doigt de la main gauche en voyant l’un des terroriste s’approcher et enfouit la tête dans son épaule . Il se demandait bien ce qu’elle faisait ... il eut sa réponse très vite quand il entendit ces quelques mots prononcés à son oreille :
-« Bravo capitaine , vous venez de vous fiancer ! ! »
Harm réalisa ce qui se tramait quand il vit l’un des terroristes s’adresser a un homme aux cheveux courts :
« USA ? ARMY ? » mais le signe de dénégation de l’homme le poussa à examiner les rangées suivantes et il s’approcha de notre couple d’officier. Mac commença alors à dire : -« Chéri , il ne va rien nous arriver, dis ? Non parce que tu comprends, il faut encore que j’aille chez le traiteur et chez le fleuriste pour le mariage ... » Le terroriste s’éloigna d’eux en secouant la tête : cette fille était plutôt jolie mais elle n’avait rien dans la tête !!

Une fois que le terroriste se fut éloigné , Harm eut beaucoup de mal à garder son sérieux : le babillage de Mac leur avait sauvé la vie mais il se demandait ou elle avait pu aller chercher tout ca. Mac lui répondit : elle avait lu sa questions dans son regard : « Il faut croire que mon engagement avec Mic a eu du bon ... j’ai suffisamment entendue des futures mariées parler comme ça, lors des essayages de ma robe ... avant l’incident ... que ... » a présent elle n’arrivait plus a terminer sa phrase et ce fut Harm qui le termina pour elle : « .. que vous êtes capables de jouer les petites écervelées ! ! » et il ajouta avec un grand sourire : « j’espère au moins que vous avez prévu des roses pour le mariage . Mac répliqua : « Bien sur capitaine .. dans vos rêves !! »

L’avion était en vol depuis plusieurs heures quand plusieurs des passagères commencèrent à remuer sur leur siège et a se regarder avec anxiété . Finalement , ce fut une petite fille âgée environ de dix ans qui résolu le problème de tout le monde. Elle osa ce que les adultes ne se résignaient pas à faire. Elle se leva, s’approcha du terroriste le plus proche d’elle. Le terroriste était tellement abasourdi par cette petite fille d’origine asiatique qu’il n’essaya même pas de la faire se rasseoir. Elle s’arrêta à un mètre de lui environ et demanda d’une toute petite voix : « monsieur , je voudrais aller au p’tit coin. Est ce que je peux y aller s ’ il vous plaît ? » Le terroriste l’emmena alors vers les toilettes après avoir jeté un coup d’œil à ses compagnons.
Quand la petite fille retourna à son siège, d’autres voix s’élevèrent timidement et demandant si elles pouvaient aller se rafraîchir. Le terroriste qui avait emmené l’enfant aux toilettes leur demanda de patienter. Il alla dans le poste de pilotage et après une discussion avec « numéro un », il dit à tous les passagers : « les personnes du premier au cinquième rang peuvent aller au toilette en y allant les une après les autres et ainsi de suite. » Les passagers profitèrent de l’occasion pour se dégourdir les jambes. Mac profita du brouhaha que cela avait cause pour dire à son partenaire :
-« Et un enfant nous montra le chemin » Harm la regarda avec un air interloqué. Manifestement il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Mac soupira et dit : « je savais bien qu’il y avait une raison pour que l’on dise que vous les marins vous compreniez vite mais qu’il fallait vous expliquer longtemps. Je vais me servir du mouvement de foule pour essayer de me cacher dans un compartiment à bagage ou je ne sais où afin de pouvoir agir plus tard. » Harm la regarda et répliqua aussitôt : » vous êtes dingue ou quoi, il est hors de question que vous fassiez ça !! c’est bien trop dangereux » La réplique de Mac ne tarda pas à se faire entendre : « Ce n’est pas parce que je ne suis pas en uniforme que cela change qui je suis, je suis un marine des états unis d’Amérique ... et je peux très bien prendre soin de moi !! Et puis arrêtez de vous inquiéter à la fin : de toute façon, il faut que je tente quelque chose sinon je vais devenir folle !! » Et avant que Harm eut le temps d’exprimer son opinion sur les risques qu’elle allait prendre, et sur les marines des Etats Unis, la jeune femme était déjà dans l’allée... il ne pouvait plus rien faire, sinon espérer car le moindre geste de sa part allait irrémédiablement attirer l’attention sur elle. Il décida donc de rester calme et de faire comme si rien n’était .

Quand les autre passagers qui étaient dans le groupe de Sarah retournèrent à leur place, Harm constata avec angoisse et plaisir à la fois qu’elle n’était pas avec eux. Pendant 20 minutes, il n’eut aucune nouvelle de sa partenaire... mais soudain on entendit à l’avant de l’appareil un bruit de lutte et soudain plus rien. Harm avait un mauvais pressentiment et il avait bien raison. On ramena le corps de Sarah sans ménagement auprès de Harm et celui ci ne put même pas se lever pour vérifier qu’elle était toujours vivante. Le terroriste avait son revolver braqué sur lui. Il hurla d’une voix très énervée :
-« Ecoutez moi bien, cette femme a tentée d’échapper à notre surveillance et vous pouvez tous voir qu’elle n’est plus tellement en état de vous raconter ce qui s’est passé. Mais je peux vous assurer que le prochain qui ne fera même que penser à nous jouer un sale tour le regrettera au moins autant que cette jeune femme, si ce n’est plus. Est ce que c’est clair ? « Harm ne regardait pas le reste des passagers, ses yeux étaient fixés sur sa partenaire. Elle avait plutôt l’air mal en point. A en juger par la marque qu’elle avait au front, elle avait du rencontrer un objet contondant. Il n’entendit pas la jeune femme blonde de tout à l’heure demander l’autorisation aux terroristes de venir examiner la blessée, une faveur qu’on lui accorda. Harm ne prit conscience de sa présence à ses cotés quand elle passa la main sur le front de Sarah. Il la regarda avec espoir et nervosité : Sarah était inconsciente depuis deux minutes et pourtant il avait l’impression que cela faisait une éternité. Elle avait l’air d’avoir une quelconque expérience médicale et il espérait qu’elle pourrait lui dire si Sarah allait bientôt se réveiller et si sa blessure était pas trop grave. La jeune femme voyant l’anxiété et la culpabilité qui se lisait dans ses yeux bleus lui dit d’une voix douce :
« Ne vous inquiétez pas , d’après l’état de ses pupilles , elle n’a pas de contusion , elle devrait bientôt se réveiller. Elle sera juste bonne pour avoir un mal de tête du feu de Dieu. » Voyant que Harm s’en voulait toujours d’avoir laissé sa partenaire se mettre dans cette situation, elle lui chuchota : « Franchement mettez vous bien en tête que vous ne pouviez rien faire, Capitaine, d’après ce qu’on m’a dit, si elle a décidée de faire quelque chose, rien ne l’en empêche !! » C’est à ce moment précis que Harm réalisa que cette femme qu’il n’avait jamais rencontrée auparavant savait parfaitement qui il était... comment avait elle su ? Il la regarda avec plus d’attention et tout a coup cela lui revint.

Il avait déjà vu cette femme et il s’étaient interrogé de nombreuses fois à son sujet depuis un an et demi environ. Il se demanda comment il avait pu ne pas la reconnaître car même s’il ne l’avait aperçue que quelques secondes, il aurait juré il y a deux jours qu’il l’aurait reconnu sans aucune difficulté et aujourd’hui... Il se souvient alors d’une scène qui se déroulait il y a un peu moins deux ans. Il était en compagnie de Bud dans l’appartement de Clayton Webb après l’annonce de la mort de l’agent de la CIA -heureusement cette information n’était pas vraie !!- Le jeune lieutenant s’était mis à tapoter sur le piano d’un air distrait, c’était comme s’il avait été surpris de voir que Clayton avait d’autre intérêt dans la vie que l’espionnage. Cette visite l’avait aussi touché : il s’était rendu compte qu’il ne connaissait pas du tout le jeune agen. Ce dernier avait même participé aux jeux olympiques !! Mais ce qui avait le plus intrigué Harm, c’était la photo d’une jeune femme blonde qui trônait en bonne place sur la table du salon... c’était la seule photo personnelle qui était dans son appartement... cette mystérieuse jeune femme devait compter énormément pour Clayton !! Harm à l’époque s’était demandé quelles étaient exactement les relations existant entre Webb et la « blonde ». Il lui demanda : -« je vous reconnais , vous êtes la femme de la photo ... »

Elle répliqua : -« Je vois que la mémoire vous revient. Mais je préfère Maddy à « la femme à la photo ». Mac commença à bouger légèrement et Harm demanda : -« Vous êtes médecin ? Vous êtes sure que cela va aller ? Maddy répondit : « Non pour la première question et oui à la seconde. J’ai suffisamment soigné Clayton pour savoir si le blessé a une contusion ou non ! Ne vous inquiétez pas, elle va bientôt se réveiller pour de bon. A ces mots, Mac ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt. Harm s’en rendit compte et a partir de cet instant, plus rien ne pouvait attirer son attention. Le terroriste revint deux minutes plus tard et voyant que la blessée commençait à reprendre conscience, il éloigna Maddy de nos amis et la força à se rasseoir à sa place.

La première chose que dit Mac en se réveillant fut :-« Harm , que c’est-il passé ? »
-« Ma foi , je n’en sais rien ... vous étiez partie depuis un peu plus de 15 minutes quand j’ai entendu du bruit... et ensuite... mon Dieu tout est allé si vite... un des terroristes voua a ramenée ici, vous étiez inconsciente. Voilà tout ce que je sais. Vous ne vous rappelez de rien ? » la jaune femme lui répondit : « Si ca me revient ... mais lentement.
Il fallut environ 20 minutes avant que Mac puisse raconter tout ce qui s’était passé à son partenaire depuis le moment où elle s’était dirigée vers les toilettes avec les autres passagers.
« J’étais avec les autres passagers qui allaient aux toilettes. J’espérais pouvoir trouver quelque chose qui pourrait nous servir d’arme en temps voulu... Mais j’ai pu profiter d’un mouvement de foule et je me suis trouvée hors du champ de vision du garde. J’en ai alors profité pour me glisser dans la partie de l’avion réservée pour les premières classes... »
C’en était trop pour Harm, il s’exclama : « Vous êtes folle : c’était bien trop dangereux, vous auriez pu vous faire tuer en entrant dans cette partie de l’avion ! »
Mac ne le laissa pas terminer sa tirade : « Vous oubliez à qui vous parlez : je suis un marine... et puis de toute façon, il y avait peu de chances pour qu’il y ait quelqu’un vu que tous les passagers de première ont été obligés de s’asseoir avec nous juste après qu’on est quitté Héraklion !! Pour en revenir à ce qui s’est passé, je me suis glissée dans un des placards situés à l’avant de l’appareil où ils gardent les couvertures. Malheureusement, j’ai voulu sortir du compartiment pour trouver ce que j’étais venu chercher : un objet pouvant servir d’arme. Je me disais qu’un extincteur ferait très bien l’affaire... alors je suis sortie de ma cachette... et en me dirigeant vers le coin cuisine du personnel naviguant, je suis tombé nez à nez avec un des terroristes, le plus jeune . Nous nous sommes battus... et après, c’est le trou noir. Il a du me frapper à la tête avec la crosse de son arme si j’en juge par ma bosse. Désolée, je n’ai rien trouvé qui puisse nous servir ! »
Harm répondit : « Ce n’est pas grave, le plus important c’est que vous n’ayez rien de grave. D’ici quelques minutes, vous devriez vous sentir mieux...»
- « J’espère que je n’ai pas une contusion , on a vraiment pas besoin de ça pour le moment ... »
- « Maddy dit que non . » En attendant prononcer un prénom de femme, Mac regarda son partenaire d’un air qui disait : « je vous laisse deux minutes , et vous êtes déjà en train de prononcer le prénom d’une nouvelle conquête ». Elle lui dit : « Maddy ? Vraiment , quelle Maddy ? Ne me dites pas que votre sourire a encore fait des siennes !! Le jeune officier pris soudain conscience du regard amusé de sa partenaire et répliqua : « Ce n’est pas ce que vous croyez. J’ai plutôt l’impression qu’elle préfère les types en costumes trois pièces qu’en jean et tee-shirt ! » Il faisait référence à sa tenue actuelle puis il ajouta avec un sourire moqueur : » mais en uniforme de cérémonie, je peux tenir la compétition « Mac le regarda et dit : « Je suis perdue là, quel rapport avec le costume trois pièces ? » Harm lui expliqua alors que Maddy, la jeune femme blonde qui était assise quelques rangs plus loin, était en relation avec Clayton Webb. Mac demanda : « En relation , tiens donc ? et de quel genre ? » Harm haussa alors les épaules et lui avoua qu’il n’en savait pas plus mais il était intimement convaincu qu’ils se connaissaient très bien vu qu’elle avait admis qu’elle l’avait soigné à plusieurs reprises.

 

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Paris
Cellule de Crise du Quai d’Orsay

 

 

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« You are part of the Rebel Alliance, and a Traitor ! »
Darth Vader to Princess Leia Organa

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Rochard, Leboeuf, Webb et l’Amiral cherchaient un moyen de débusquer la taupe qui se trouvait au ministère. Après avoir passé un certain temps à feuilleter les différents dossiers que la CIA et Interpol avaient réunis sur les quatre terroristes qui avaient pris en otages le vol AZ360, ils décidèrent de se concentrer sur 10 dossiers. En effet, ils étaient sur que la fuite émanait de quelqu’un proche d’eux pour avoir accès à toutes ces informations. Ils en étaient arrivés à cette conclusion une fois que Webb s’étaient servi de l’un de ses gadgets et qu’avec A.J, ils aient vérifiés qu’aucun micro n’était planqué dans la pièce. A partir de ce moment là, les quatre hommes décidèrent de travailler par équipe de deux afin d’aller plus vite dans leur investigation car le temps pressaient. Une équipe du GIGN était déjà en train de s’entraîner en vue de pouvoir être fin prête à prendre d’assaut l’appareil mais pour des raisons évidentes de sécurité, seul Webb et Leboeuf savaient exactement où ils s’entraînaient. Webb et A.J. d’un commun accord travaillèrent ensemble... une simple réflexion de l’amiral les avait incités à réfléchir et à étudier le problème sous un autre angle.

L’Amiral, après être reste silencieux pendant que les autres étaient plongés dans les dossiers envoyés par la CIA avait dit :
-« C’est bien beau de chercher la taupe... mais qu’elle quelle soit, il faut bien qu’elle communique avec l’appareil... je suis sur qu’ils n’utilisent pas la radio de l’avion : ca serait trop risqué... une des tours de contrôle de Crète aurait pu les entendre... ils doivent utiliser un téléphone portable !!

A ces mots, Webb n’avait fait ni une ni deux, il s’était précipité sur son téléphone portable et une nouvelle fois, faisait les cents pas avec une main sur la hanche tout en écoutant l’un de ses mystérieux correspondants. Il informa les autres hommes qu’il allait faire jouer quelques relations au sein des agences de sécurité pour pouvoir avoir accès à certains documents retenus par la National Security Agency . Et oui quand il s’agit des communications, même la CIA s’inclinait devant la NSA ! ! A.J. lui passa un coup de téléphone au Secnav afin de le tenir au courant comme ce dernier le lui avait demandé. Je me demande encore comment un aussi petit bonhomme peut crier aussi fort !! grommela A.J. en raccrochant.

L’avion s’approchait à toute vitesse de Paris et les quatre hommes s’inquiétaient de plus en plus : il devenait maintenant urgent d’avoir des résultats dans leur investigations au sujet de la taupe. Mais Clay avait beau avoir le bras long, les querelles inter-agences ne rendaient pas les choses faciles. En attendant les infos de la NSA, Rochard et Leboeuf tout en mangeant des sandwichs apportés par la secrétaire s’inquiétaient du fait que plus le temps passaient plus l’agent infiltré par Webb risquait d’être tué à cause de la taupe. Aucun ne remarqua la lueur d’inquiétude qui brilla dans les yeux de la secrétaire. Elle sentait le piège se refermer autour d’elle mais, elle était prête a se sacrifier s’il le fallait. Elle referma doucement la porte en sortant et alla s’asseoir a son bureau. Ils leur restait pour l’instant trois suspects : un agents de la tour de contrôle, un des assistants de Leboeuf et le troisième était un prépose aux communications au service de la DGSE. Ils s’apprêtaient à aller les interroger sur le champ et à les empêcher de communiquer avec l’extérieur quand Webb entendit son téléphone sonner. Il décrocha et son correspondant lui indiqua qu’un des terroristes avaient passé un coup de fil depuis un portable. Les trois autres hommes sortaient du bureau espérant que l’agent de la CIA les suivraient mais celui ci fit un signe à A.J., ils ne voulaient pas sortir du bureau et tenaient à ce que les autres le rejoignent.

 

Dès qu’ils furent tous de nouveau dans le bureau de Rochard, Clayton Webb leur dit tout simplement :
-« Vous pouvez oublier vos trois suspects, je sais qui est la fuite et ce n’est aucun de ceux que nous soupçonnions . Votre secrétaire monsieur Rochard a été en relation avec le numéro (843)555-6543 appareil cellulaire qui appartient à un certain Monsieur Newton, homme d’affaire, et qui est pour le moment à bord du vol AZ360. »
Rochard le regarda et dit :
-« Vous rigolez, ce n’est qu’une gentille mère de famille, elle n’a aucune relation avec le milieu islamiste ! encore moins le GIA ! Cela fait dix ans qu’elle travaille pour moi et je n’ai jamais eu à me plaindre d’elle ! » Webb répondit d’un ton sarcastique :
-« et ben, maintenant, vous avez à vous plaindre d’elle ! il se dirigeait vers la porte prêt à aller l’arrêter quand Leboeuf intervient :
-« non, ne l’arrêtez pas maintenant, nous ne savons pas si elle doit entrer en contact avec les terroristes régulièrement... si c’est le cas et si nous l’empêchons d’avoir un coup de fil avec ces types, nous risquons de provoquer un massacre !! A.J acquiesça et réussit à convaincre Webb que pour le moment il valait mieux ne pas bouger. Malheureusement, ils auraient mieux fait d’écouter Clayton Webb car à l’instant même où ils parlaient, la secrétaire de Rochard passait un coup de fil. 5 minutes plus tard, ils en étaient avertis et ce grâce à la NSA... Ils eurent même une copie de leur conversation... En entendant que Mme Aligua avait révélé la présence d’un agent infiltré au terroriste, Webb ne fit ni une ni deux, il sortit en courant du bureau et se précipita sur la secrétaire et je peux vous assurer que ces intentions étaient loin d’être amicales.

Il braqua son arme sur elle et d’une voix froide, il lui demanda de se lever et d’appuyer ses mains contre le mur située derrière son bureau . Il ajouta : « Et surtout ne tentez rien car je me ferais un plaisir de vous tirez dessus... ne me tentez pas... » Webb était tellement obnubilé par le fait que la vie de Maddy était désormais en danger qu’il ne remarqua pas que Mme Aguila réagissait, non comme un professionnel mais comme un amateur. Elle était en larmes. A.J se rendit compte que la jeune femme n’était pas loin de la crise de nerfs et sous le regard ébahi de Webb, il la conduisit à l’intérieur du bureau. Clayton reprit ses esprits et allait rentrer à son tour dans le bureau de Rochard quand Leboeuf lui referma la porte au nez. Webb n’en cru pas ses yeux, la colère et l’incompréhension se lisaient dans son regard. Il allait forcer la porte du bureau quand A.J. sortit.

Ce dernier emmena le jeune agent s’asseoir un peu plus loin, il lui dit : « Webb, vous êtes un bon agent ... » à ces mots, il s’arrêta, leva les yeux au ciel et soupira : je n’aurais jamais cru m’entendre dire ca un jour... Bref, vous êtes un bon agent, mais cette fois ci, vous étiez hors du coup... Clayton, vous étiez prêt à la tuer !! Bon sang, je sais que vous tenez aux hommes qui bossent pour vous... mais quand même, il faut vous reprendre après tout il est comme vous et moi : il connaissait les risques en choisissant de travailler pour le gouvernement !! »
Clayton lui répliqua sur un ton monocorde : « D’abord , ce n’est pas lui mais elle ... et oui il existe aussi des femmes ‘espions’ comme vous diriez... Imaginez un seul instant que l’une des deux personnes pour qui vous seriez prêt à envoyer balader votre carrière, pour qui vous donneriez votre vie soit en danger de mort... comment est ce que vous réagiriez ? Vous savez A.J., j’irai en enfer pour Maddy sans une seule hésitation. Elle est ce qu’il y a de mieux dans ma vie... je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose... Sinon je peux vous assurer que je ne répondrai de rien. Mais pour le moment, je veux rentrer dans ce bureau et interroger cette Mme Aguila. « Webb , vous étiez tellement énervé que vous êtes sortis du bureau avant même d’entendre la fin de la copie de l’enregistrement... Clayton, ils détiennent sa fille de 4 ans en otage : elle n’avait pas le choix... Webb, vous comprenez ce que je suis en train de vous dire : elle sera plus que ravie de coopérer avec nous, mais certainement pas si vous la bousculez. Au moment où nous sommes en train de parler, je suis pratiquement sur que Leboeuf et Rochard sont en train de l’interroger. Alors , vous restez calme et nous rentrons tous les deux dans ce bureau afin de nous tenir au courant de la situation. » Clayton Webb acquiesça et ils se dirigèrent tous les deux vers le bureau du chef d’escale de Roissy-Charles de Gaulle. Tous les deux pensaient à leur amis qui étaient retenus en otage à 4000 mètres d’altitude par des terroristes extrêmement dangereux.

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Roissy Charles de Gaulle
Une piste désafectée.

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« This is no time for ease and comfort. It is the time to dare and endure. »
Winston Churchill

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Les 8 hommes de la force d’intervention alllaient achever leur entraînement... A Versailles, ils avaient répété les consignes jusqu’ à les savoir par cœur, jusqu’à ce que leur corps soit capable des les suivre par pur réflexe.

Ils monteraient dans l’avion par l’entrée, deux vers la gauche, deux vers la droite, chaque groupe aurait deux ombres qui les couvriraient. Ils s’étaient entrainé au tir rapproché, multipliant la difficulté en plaçant de nombreux obstacles, ils s’étaient habitués à tirer dans la pénombre, ils avaient appris les plans de l’avion jusqu’à en retenir le moindre détail... Ils étaient prêts. C’était l’heure de « la générale » ici, à Roissy, dans une réplique de l’avion piraté, ils allaient répéter tous les gestes qu’ils connaissaient depuis toujours leur semblait il.

Les hommes revoyaient leur matériel : des armes de poing, certains avaient choisi de s’en tenir au traditionnel Manhurin MR 73, d’autres rangeaient soigneusement qui un HK, qui un Sig-Sauer. Deux d’entre eux, s’équipèrent d’un fusil à pompe Benelli <calibre 12, c’est les mieux, pensa Romain Leclerc, chef de l’opération, en vérifiant le magasin>, une radio, et des chargeurs tenus par des bandes velcro aux chevilles, et dans les poches de leur battle-dress et enfin, des fumigènes, deux par personne. Chacun portait un casque et un gilet parre-balles, par dessus leurs camos urbaines. Le tireur d’élite du groupe choisi de s’équiper d’un Steyer.

Leclerc se tourna vers ses hommes, ils étaient tendus, comme on l’était à la veille d’une opération importante et dangereuse. Ils étaient tous des gendarmes expérimentés, mais pour certains, ce serait leur première opération en tant que membres du GIGN. Le Capitaine Leclerc, les regarda tour à tour : il y avait là Sebastien Lamotte, un tout jeune gendarme, au GIGN depuis moins d’un mois ; il avait passé les épreuves physiques et théoriques dans le premier tiers de la classe ; et aussi Jean Luc « le Chat » Fortin, un vieux briscard que l’on appelait le Chat parce qu’il semblait avoir neuf vies ; Arthur Simon, un spécialiste des prises d’otages qui comptait parmi les meilleurs dans sa branche ; Darius Lepage, qui connaissait les forcenés du bout des doigts, et avait déjà participé à plusieurs opérations du GIGN. Erwan Leguen, lui était un tireur d’élite redoutable, et il semblait naturel qu’il participe à cette mission. Jesus Gomez, Marc Darcy, Antoine Ferrer et Jacob Rosen, tous d’excellents éléments, prêts à faire leur devoir pour venir en aide aux 300 passagers dont la vie dépendait de leurs compétences.

Ils s’étaient tous rassemblés autour de leur chef, et attendaient les ordres. Romain se racla la gorge et dit d’une voix forte :
« Messieurs, nous avons quitté Versailles pour venir ici, terminer notre entraînement, comme vous l’avez surement deviné, nous allons faire une répétition générale en situation réelle. Pour savoir si la théorie a portée ses fruits. Nous devons êtres rapides et précis ; l’avion sera emplis d’otages paniqués et de terroristes épuisés … je vous laisse imaginer les conséquences d’une erreur de notre part. »

Les hommes s’entre-regardèrent avant de se diriger vers le vieil avion en bout de piste, ils étaient déterminés, ils étaient confiants, ils étaient prêts.

 

*****

 

Dans l’avion détourné
Au dessus de la France

 

Mac se frottait distraitement le front, il s’ornerait bientôt d’un joli bleu. Sa première tentative avait lamentablement échoué, mais il fallait tout de même essayer autre chose ... peut être pouvait on jouer les Rambo ? après tout cette tactique tient du suicide, personne ne pensera à nous arrêter, pensait l’officier, jouant à présent avec sa bague.

Elle soupira frustrée, n’importe quoi, elle échaffaudait des stratégies complètement stupides à la limite de la démence tout ça pour échapper à une atmosphère atrocement oppressante. Non, ce qu’il fallait faire repris t’elle en elle même c’était agir pendant qu’ils seraient tous occupés ailleurs, ou à un moment ou leur attention serait retenue par autre chose... durant l’attérissage par exemple. Le Major MacKenzie sourit : elle tenait une idée.

Harm la regardait interloqué et un peu inquiet. Il finit par se pencher vers elle : « Sarah, quelque chose ne va pas ? »

« Je vais très bien, ce n’est pas la peine de m’appeler Sarah » Harm haussa les sourcils « Vous ne m’appelez par mon prénom que quand je suis à l’article de la mort ... ça va nous porter la poisse si vous me donnez du Sarah en ce moment »

Harm ne pu retenir un gloussement. Vite réprimé. Il ne fallait pas parler.

*****

 

Dans le cockpit

Le commandant de bord vérifiait ses instruments, on allait bientôt atterrir, avec un avion endommagé c’était difficile mais possible avec un avion plein de terroristes c’était un challenge, mais avec un avion réparé à la va-vite et empli de terroristes ... c’était une grande première pour lui et pour tout son équipage, ils chuchotaient des prières et espéraient que le circuit hydrolique ne se déglinguerait pas sans prévenir.

Le commandant se tourna vers « numéro un » :

- « nous allons atterrir dans une vingtaine de minutes voulez vous faire l’annonce ou préférez vous que je m’en occupe » il tendait l’interphone au terroriste. Tout au long de cette journée, le commandant avait appris à anticiper son ennemi, et il avait pu ainsi éviter à son équipage de recevoir des coups inutilement.

- « Faites le, je n’y connais rien à ces procédures ... » aboya le fanatique.

- « Mesdames et messieurs ici Antoine Rivière, votre commandant de bord, dans quelques instant, nous allons attérir à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, je vous demande de rester calme et d’attendre les directives de nos hôtes quant à la suite des opérations. » Antoine raccorcha l’interphone, il avait tenté de rassurer ses passagers, il ne savait pas s’il avait réussi... mais il aurait au moins essayé.

*****

 

Cellule de Crise du Quai d’Orsay
Paris, France

 

A.J, regardait par la fenêtre du bureau de Rochard ; les yeux dans le vague, les poings serrés et la machoire crispée, il s’inquiétait pour ses officiers. Rochard, lui marchait de long en large en grommelant.

Soudain, la porte s’ouvrit à la volée, et Leboeuf entra telle une tornade, chose étonnante au vu de sa corpulence. Nous savons ou se trouve la petite de Mme Aguila. Les GIGN sont prêts, on a le feu vert de Matignon, et l’avion devrait atterrir d’ici 15 minutes maximum.

Et c’est quoi la mauvaise nouvelle demanda l’ex commando de marine, caustique. Toujours tourné vers la fenêtre.

Leboeuf soupira ... Nous n’avons personne pour récupérer la gamine. Rochard se leva, et un éclair de compréhension passa dans les yeux de Leboeuf.

Rochard, vous étiez Gendarme avant d’occuper le poste que vous occupez aujourd’hui ?

Rochard hocha la tête en affirmative.

A.J. se retourna, et bien monsieur Rochard et moi nous occuperons de cette enfant, vous concentrez vos efforts sur l’avion.

Les deux français se regardèrent surpris, puis à la vue du trident, Rochard sourit. Ce sera un honneur de travailler avec un membre des SEAL amiral.

Sans plus attendre les deux hommes sortirent du bureau, ils allaient mettre au point une stratégie, et montrer à ces terroristes ce qu’il en coûte de sous-estimer ses adversaires.

 

Dans l’avion
Au dessus de la France.

 

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« Marines don’t really die, they just go to Hell to regroup... »
on some T-Shirt
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Harm triturait sa bague, celle qu’il avait reçue à la remise des diplômes à Annapolis et qu’il ne quittait pour ainsi dire jamais. Il jettai parfois des regards inquiets vers sa partenaire qui n’avait pas ouvert la bouche depuis qu’il lui avait demandé si tout allait bien. Elle semblait... confiante, et quand Sarah MacKenzie est confiante, il faut s’attendre au pire, se surprit il à penser.

Harm, chuchotta-t-elle enfin, le faisant sursauter. J’ai une idée. L’officier de marine voulu dire quelque chose mais elle ne lui en laissa pas le temps : taisez vous et écoutez. Cet avion va bien finir par aterrir, c’est à ce moment la que nous allons entrer en action : l’un de nous doit sortir et avertir les autorités, du nombre de terroristes, de leur armement... Et comment on sort ? ne pu s’empêcher Harm. Très simple, Maggie, la jeune femme tourna la tête et fit un rapide clin d’œil au couple d’officiers, va simuler une crise de spasmophilie, numero un est le seul a avoir plus de sang froid qu’un serpent, et il est dans le cockpit. Débrouillez vous pour qu’il n’en sorte pas, essayez de les baratiner, devant le regard sceptique de Rabb elle soupira exaspérée, vous êtes avocat Capitaine, baratiner ça vous connaît. Je suis l’officier en charge, alors vous m’écoutez et vous faites ce que je vous dit. Je disais donc que pendant que vous les baratinez, je sors par la trappe, celle qui est au dessus du train d’aterrissage, comme il sera sorti, je pourrais sortir sur la piste par là. Et il y aura surement quelqu’un pour me récupérer. Sinon je devrai me souvenir des courses forcées de Quantico.

Mac ! c’est de la pure folie je vous interdit de faire ça !!

Et en quel honneur vous m’interdiriez de faire quoique ce soit ? Vous n’êtes pas mon officier supérieur. Et c’est mon idée. Ne put-elle s’empêcher d’ajouter. Il nous reste encore un quart d’heure tenez vous prêt. Et le colonel des marines se rencogna dans son siège, signifiant la fin de la discussion.

 

*****

Roissy CDG

Les membres du GIGN entrent sur la piste, anxieux, combien y aura-t-il de terroristes ? quatre ? plus ? ou seront ils ? Quels armes utilisent-ils autant d’inconnues avec lesquelles les super-gendarmes devront composer. Y parviendront-ils ?

A.J et Rochard sont partis dans une obscure zone industrielle de banlieue.

Webb, dans le terminal, fait les cent pas. Irrité, comme jamais auparavant.

L’Airbus apparaît au bout de la piste, le train d’aterrissage est sorti, il va toucher terre.

 

*****

Dans l’avion.

Une femme pleurait doucement. Un gamin de 8 ou 9 ans, assis à côté, tendit un doigt vers le hublot, oublieux de la dramatique situation, et s’écria emerveillé : « regarde on voit la ville ! »

Harm et Mac s’entre regardèrent, le moment allait venir... bientôt. L’officier de marine n’avait plus protesté quand il avait vu le regard décidé de sa partenaire, et il était décidé, lui-aussi, à jouer son rôle du mieux possible... après tout, se disait-il elle avait survécu à la Bosnie... elle était assez teigneuse pour s’en sortir encore une fois. Il sourit, inconsciemment.

 

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"Wake up. Time to die."
Leon to Deckard in Blade Runner
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Une secousse, l’avion ralentissait sensiblement. Mac se leva, un terroriste pointa son arme vers elle. Vous allez ou ? Aux toilettes, murmura le marine d’une voix tremblante. S’il vous plait ajouta-t-elle supliante. Le terroriste fit un geste signifiant son accord. Mac marcha vers les toilettes, elle entendit Harm pousser un juron. Le terroriste se détourna, et vit Maggie en train de convulser. Mac savait qu’elle avait peu de temps, elle ouvrit la trappe, le train d’aterrissage était à quelques dizaines de mètres, au milieu des boîtes de fils, et de tout un tas de trucs qui devaient servir à maintenir cette oiseau de fer en vol. J’espère que Harm va les occuper assez longtemps grommela-t-elle. Elle entendit un cri et la trappe qui s’ouvrait : elle est là ! fit la voix d’un terroriste. Merde, pourtant il faut que j’y arrive. On armait un fusil. Mac cessa de réfléchir et se jeta sur le train d’atterrissage. Elle s’agrippa tant bien que mal aux tiges d’alliage qui supportaient la carlingue. Les roues, elles, semblaient loin, tellement loin, le marine marqua un temps d’hésitation. Un coup de feu la décida. Elle lacha prise et atterri durement sur les pneus, tant bien que mal elle continua la descente vers le bitume.

 

Harm vit la silhouette de Mac par le hublot, courant a perdre haleine, son sergent instructeur aurait été fier. Il regarda Maggie, qui reprenait son souffle. Les terroristes étaient sur le qui vive, s’escrimant à ouvrir les portes, hurlant à qui mieux mieux, sans savoir que faire. Numéro un finit par sortir du poste de pilotage, alerté par l’un de ses complices. Il ouvre la porte, et épaule un fusil à lunette. Il tire une première fois et Harm ne peut réprimer un cri d’angoisse en voyant la silhouette de Sarah projetée en avant, touchée. Elle est preque arrivée au terminal. Encore un effort chuchota-t-il, elle a sensiblement ralenti l’allure, mais trouve la force de franchir les portes du terminal, juste après un second coup de feu, qui ne la touche pas.

Sarah sent que ses poumons vont exploser... elle a l’impression de courir depuis des siècles. Mais le terminal se rapproche, elle doit y arriver. Sinon Dieu seul sait ce qui arrivera à tous ces passagers, à Harm. Des coups de feu, elle regarde machinalment autour d’elle en vain. Soudain quelque chose la projette en avant, elle continue de courir, quelques secondes, puis la douleur se manifeste, atroce, insupportable, comme une lame de fer chauffée à blanc qui lui aurait transpercé le bras. La tête lui tourne, elle a la nausée. Mais il ne faut pas qu’elle s’arrête. Elle y est presque, un second coup de feu, elle baisse instinctivement la tête et se rue tête la première sur la porte du terminal. Un voile rouge lui obscurcit les yeux. Mais il n’est pas encore temps de se laisser aller.

Quelqu’un se précipite vers MacKenzie, c’est Clayton Webb... Mac ! s’écrie-t-il. L’officier a le temps de penser qu’il a l’air de vraiment s’en faire pour une fois.

Webb... gémit Mac, pour une fois je suis contente de vous voir. Une ambulance est en chemin Mac, tout va bien se passer. Clayton, je dois vous dire quelque chose. Sarah donna à l’agent de la C.I.A toutes les réponses aux questions que se posaient les gendarmes avant de sombrer.

Numéro un jura bruyamment dans sa langue. Et commença a frapper un passager. Un de ses compagnons, le força a s’arrêter avant qu’il ne tue le pauvre homme a force de coups. Nous allons devoir nous préparer à défendre le fort dit-il en montrant la camionnette qui s’approchait.

Le terroriste ouvrit la porte avant de l’appareil et épaula un lance-roquette. Dans la camionnette, le gendarme qui conduisait pris une grande inspiration, on allait savoir si son entraînement avait payé.

Zone Industrielle
Quelque part dans la banlieue parisienne

A.J arma son fusil à lunette, Rochard observait le hangar aux jumelles depuis dix bonnes minutes. Il se retourna vers A.J, s’accroupissant dans le même mouvement derrière la voiture que les camoufflait.

- «Il y a deux gardes devant la porte, ils ne bougent pas »

- « Nous n’en avons pas vu lorsque nous avons fait le tour du batiment, ça va être facile. » acheva l’amiral.

- « en espérant qu’il n’y en aura pas plus à l’intérieur. » chuchota Rochard.

A.J colla l’œil à sa visée. Il ajusta sa cible, expira lentement, après ce qui paru une éternité à son compagnon, il approcha son index de la détente, enfin, il pressa, deux fois, pratiquement en même temps. Il entendit deux corps tomber mollement, sans un cri. Au meme instant, il posa son fusil sortit son pistolet, l’arma et couru vers la porte, Rochard sur les talons.

La porte n’était pas fermée, Rochard l’entrouvrit et entendit des pleurs sur sa gauche. Je ne vois pas ou est la gamine A.J, il va falloir entrer à l’aveuglette. L’ex-SEAL se contenta de hocher la tête, signifiant qu’il était prêt. Rochard ouvre la porte, A.J pointe son arme dans le coin gauche, Rochard à droite, faisant soigneusement le tour de chaque pile de caisse, les deux hommes se rapprochent des pleurs de l’enfant. Un homme la berce, en vain tendit qu’un autre fait les cent pas, revolver au poing, derrière la chaise où son compagnon est assis. Ils n’avaient même pas pris soin de la cacher dans une des pièces attenantes au hangar ni de l’entourer de caisses pour rendre la tâche plus ardue à d’éventuels assaillants. L’affaire fut règlée en quelques minutes.

*****

Aéroport CDG

« Webb » dit sèchement l’agent de la CIA en décrochant le téléphone, pour la première fois depuis plus de 24 heures, l’homme sourit. « Je n’aurai jamais cru dire ça un jour mais merci A.J »

Sur la piste d’aterrissage

Commandant, cria le chauffeur, la tête de Leclerc s’encadra dans le rétroviseur. Oh merde s’écria t’il, il empoigna son fusil à lunette, brisa le par brise de la crosse et épaula, il n’avait que quelques secondes, avant que la roquette ne parte. Il visa,tira, un éclair orangé lui agressa la rétine. Il a eu le temps de tirer. Dans une manœuvre désespérée, le chauffeur parvint à éviter le projectile, les gendarmes sortirent de la camionnette. Et se ruèrent vers le train d’atterrissage.

*****

Dans l’avion.

Harm vit le terroriste épauler, tirer et s’écrouler comme sa tête explosait à la façon d’un fruit mur. Un autre terroriste se précipita vers l’arme, laissant tomber son revolver. L’officier de marine y vit une opportunité, ignorant le fanatique qui se trouvait dans la travée derrière lui, il se jetta sur le revolver et tira, l’homme au lance-roquette tomba sur la piste. Ignorant les cris hystériques des passagers qui se serraient les uns contre les autres, Harm jeta un œil au dehors. Une camionnette s’était arrêtée au pied du train d’aterrissage, par la ou Mac était sortie. Il espérait que tout allait bien pour elle, deux gendarmes escaladaient les pneus, les autres devaient être en train d’arriver... Ses pensées se figèrent lorsqu’ils sentit le canon d’un 9 mm sur sa nuque. Ses cheveux se hérissèrent et il jura : il s’était fait avoir comme un bleu, ignorant que le danger venait toujours de là où on ne l’attendait pas.

Mais le fanatique commis lui aussi une erreur, celle que font tous ceux qui ont une trop haute opinion d’eux mêmes. Il demanda son nom à Harm, ajoutant qu’il devait être l’un des officiers américains ... Il le fit se retourner et Rabb apperçu le gendarme, silencieux comme un chat, mortel, s’approcher et tirer. Le terroriste restant, numéro 1 se rendit sans plus de résistance. Empli de rage, et promettant l’enfer à tous les infidèles.

 

A prèsent la piste était envahie par les véhicules des secours aériens, Harm se trouvait avec les gendarmes, au milieu de la cohue, il cherchait un visage connu désespérément. Quand une voiture, apparemment gouvernementale, s’arrêta à son niveau : Webb descendit la vitre et cria pour couvrir le vacarme des sirènes « Rabb, montez, je vous emmène à l’hôpital voir Mac ». Le capitaine de corvette ne se fit pas prier et s’engoufra dans la voiture. Les pneus crissèrent. « Comment va-t-elle ? » parvint-il à articuler. Ses jours ne sont pas en danger, dit Clayton, mais son bras va avoir besoin d’un peu de rééducation.

Sarah MacKenzie se réveilla dans sa chambre d’hôpital, avec cette étrange pensée en tête : « Encore un tailleur de fichu ». Elle tenta de tendre le bras vers la carafe d’eau, mais une douleur la lança jusqu’à l’épaule. Elle grogna, en plus elle ne pouvait même pas s’offrir un bon hamburger.

Elle vit la porte s’entre-bailler. « Si vous êtes un journaliste, j’ai déjà tout raconté à un tas de collègues à vous, vous n’avez qu’a leur demander leurs notes. » Cria-t-elle en direction de la porte. La tête de son coéquipier surgit, souriante jusqu’aux oreilles.

- « J’ai une surprise pour vous Marine. » dit-en s’approchant du lit, les mains cachées dans son dos.

Les yeux de la jeune femme brillèrent : « dites moi ce que c’est ! » Il lui tendit un sac en papier portant le logo MacDonald’s, elle ouvrit : c’est un Milk-Shake à la fraise. Elle sourit : « Vous avez du avoir du mal à rentrer dans cet antre de la Mal-Bouffe, vous qui ne jurez que par la nourriture bio ! »

- « C’est vrai, mais rien n’est trop beau pour ma partenaire. dit-il en déposant un baiser sur son front. J’ai vu les médecins, vous pourrez sortir demain, nous restons encore une journée, pour faire un peu de tourisme, et parce que les gendarmes veulent nous remercier dignement, et ensuite nous rentrons. »

- « Du tourisme ? »

- « Absolument, MacKenzie, fit la voix de stentor de l’Amiral, et c’est votre supérieur hiérarchique qui vous l’ordonne. Et je veillerai personnellement à ce que vous n’alliez pas vous fourrer encore dans les ennuis. Venez Rabb, le colonel a besoin de se reposer et vous devez vous aussi voir un médecin. C’est la procédure capitaine, ajouta l’officier supérieur, coupant court à toute argumentation. »

Harm était assis, jambes pendantes sur la table d’examen, il remettait sa chemise. Tout allait bien, on l’avait prévenu qu’il risquait de faire des cauchemars, mais cela n’avait rien de bien nouveau pour lui, qui en faisait régulièrement, au contraire peut être que ça le changerai, comme ça il ne fera pas toujours le même. Il eu un pauvre sourire et se propulsa par terre. Après avoir pris soin de demander les horaires de visite, il sorti de l’hôpital et héla un taxi. Chegwidden avait réservé deux chambres dans un bon hôtel de la capitale. Il allait prendre un repos bien mérité.

*****

Un Hôtel Parisien.
Chambre du capitaine Rabb.

Quelqu’un était allé chercher sa valise, elle était posée sur son lit. Un mot de l’amiral sur la tablette disait qu’il recevrait probablement la viste de Romain Leclerc, le commandant de l’opération du GIGN, et lui demandait de préparer son uniforme. Il pris une douche, passa un jogging, poussa sa valise par-terre et s’écroula sur son lit sans autre forme de procès.

Rabb était réveillé depuis quelques minutes, quand on glissa une enveloppe sous sa porte. Il se leva, les yeux encore empli de sommeil et attrappa l’enveloppe. On lui demandait le plus formellement du monde de se rendre le lendemain, avec sa partenaire, au palais de l’Elysée ou se tiendrait une conférence de presse à propos des « recents évenements auquels vous et votre partenaire avez pris une par active. » Il se changea, de toute façon c’était l’heure de rendre visite à Mac. Il foura la lettre dans la poche de sa veste, et sortit.

 

Rabb n’arrivait pas à croire qu’il était là, au palais de l’Elysée, dans cette somptueuse salle des Fêtes. Mac lui avait chuchoté en entrant que c’était là que se déroulent les conférences de presses données par le président, et la remise des décorations. Il lui jeta un coup d’œil à la dérobée, elle avait repris des couleurs, même si la douleur marquait encore ses traits et son bras en écharpe se détachait sur son uniforme de cérémonie noir. Rochard, non loin de lui, lui fit un sourire encourageant, ça allait bientôt être son tour de prendre la parole.

Il fut surpris de la courtoisie des journalistes français, qui s’en tinrent strictement au sujet de la conférence de presse, posant des question précises, amenant des réponses courtes. Après son intervention, le chef de l’état français lui serra chaleureusement la main et prit la parole.

« Je salue ici nos hôtes américains, le capitaine de frégate Rabb et le Lieutenant Colonel MacKenzie, que vous avez entendus, leur commandant A.J. Chegwidden et le représentant du Département d’Etat Clayton Webb. Vous avez participé tous activement à la résolution rapide de la crise à laquelle nous avons du faire face. Le gouvernement, réuni hier en conseil extraordinaire, a décidé à l’unanimité, de vous témoigner la reconnaissance de la Patrie Française en vous décorant de la légion d’honneur. »

Harm trouvait que le Président était un peu pompeux, il entendit que sur sa gauche, l’amiral étouffait un cri de surprise. La main de Mac se crispa sur son bras.

Un officier de la garde républicaine s’approcha du président, un coussin de velour cramoisi tenu devant lui. Romain Rochard s’approcha de ses deux nouveaux amis : « Approchez vous » demanda-t-il.

C’est le cœur gonflé de fièrté que Harmon Rabb et Sarah MacKenzie, saluèrent l’assemblée.

Rochard se pencha vers A.J. : « C’est une fine équipe que vous avez là amiral. Ils doivent vouis en faire voir des vertes et des pas mures a l’occasion. » ajouta-t-il après un silence, un large sourire barrant son visage.

« Je ne vous le fait pas dire Rochard, je ne vous le fait pas dire » grommela A.J. qui souriait lui aussi malgré tout.

Harm et Sarah se souriaient, sans se soucier plus avant des photographes qui les entouraient. Vous voyez Matelot, on s’en est très bien sortis encore une fois disait Mac. C’est parce que nous étions tous les deux Sarah, lui répondit Harm.

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« A true friend is someone who is there for you when he'd rather be anywhere else. »
Len Wein.

"Un véritable ami, c'est quelqu'un qui est là pour toi, quand il préfèrerait être ailleurs"
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FIN (ouf... :o) )

 


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