Review de l'épisode
" Hallucinations " en anglais " Wilderness of
mirrors "
J'ai beaucoup aimé
l'intrigue principale de cet épisode : Harm qui croit
voir son père un peu partout. Il manquait quelque chose
à JAG depuis la découverte par Harm et Mac du destin
tragique de Hammer. On a eu droit à plusieurs épisodes
mauvais, les scénaristes essayaient de retrouver des marques,
d'autres choses à développer, sans grand succès.
Dans cet épisode, on retrouve un peu ce qui manquait,
et DJE démontre encore une fois des qualités d'acteur
indéniables : la confusion, l'espoir, la peur, tous ces
sentiments, il sait les jouer dans un regard, dans sa gestuelle
et sa physionomie, sans même dire un mot. Le fait qu'il
ait été acteur de théâtre lui apporte
beaucoup dans cette composition d'un Harm déchiré
entre des sentiments contradictoires.
Si l'histoire est très
bien ficelée, j'éprouve certaines réticences
à revoir le personnage de Clark Palmer. Peter Murnik est
un très bon acteur, entendons nous bien, et son portrait
de Palmer est excellent, son regard, sa gestuelle, tout ça
me donnerai presque la chair de poule. Mais, cet homme est trop
coriace, je veux dire par là qu'au bout d'un moment, ça
sent le réchauffé, ça ne me dérange
pas de revoir plusieurs fois le même méchant, mais
pas quand il a reçu deux balles à bout portant
et qu'il s'est noyé (cf. Webb of lies -La jungle des miroirs-).
Là c'est trop. Est ce si difficile que cela de réécrire
un bon gros rôle de méchant ? Et quand à
la fin de l'épisode, Palmer se saisi d'un trombone, on
est en droit de se dire que ce n'est pas fini et ça, ça
ne me plaît pas.
Le personnage de Jordan Parker
continue de me plaire, après avoir montré qu'elle
avait de l'humour et un caractère assez fort pour supporter
Harm. Elle nous fait découvrir que c'est un psychiatre
attentif au bien être de ses patients, qui sait qu'elle
peut les aider à s'en sortir et qui fait tout pour : le
fait qu'elle ait laissé un numéro où la
joindre pendant le Week-End prouve que son travail lui tient
à coeur. Elle est peut être un peu trop confiante.
Le passage ou Harm demande
conseil à Sarah n'est pas en trop et ne vient pas comme
un cheveux sur la soupe comme un grand nombre de scènes
entre les deux personnages ces derniers temps. C'est une touche
d'émotion intéressante, qui nous donne à
penser que Harm et Mac partaegent certainement une grande AMITIE
dans et en dehors du travail.
L'intrigue secondaire est
rondement menée, j'ai été impressionnée
par le jeu de Patrick Labyorteaux (Bud Roberts). Nous découvrons
ici une facette du lieutenant de vaisseau qui ne nous était
pas familière. Et j'ai été ravie de voir
qu'au delà d'un personnage un peu gauche et gaffeur, les
scénaristes ont eu l'intelligence d'en faire un avocat
de talent. Et après tout, s'il est vrai que Harm, Mac
et l'Amiral ne cessent de dire que Roberts fera un grand avocat,
nous ne l'avions jamais vraiment vu à l'oeuvre avant l'épisode
Adversaries -Adversaires- J'espère sincèrement
qu'on le reverra plus souvent comme ça. Nous en avons
désormais la preuve : Bud est un grand avocat, et il n'a
plus grand chose à apprendre, même si sa modestie
lui fait dire le contraire.
La scène de la Cour
Suprême est une de mes préférées dans
cet épisode. Et je retiendrais cette réplique de
Bud (à son officier supérieur !)
" Votre argumentation
est plus trouée qu'une cible d'entraînement Maître.
"
Bref, un épisode qui
sans être absolument génial comme Skeleton Crew
-Suspect- ou Black Ops -Le dernier Saut- est bien réalisé
et désservi par des acteurs talentueux.
Quelques citations
Harm: Thanks Mac, you're a
good friend.
Mac : Yeah, that's me ... the girl next door. Look, talk to
Jordan, give it time, think it through and if you still can't
let it go, go with your gut, it hasn't failed you yet."
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Harm : Merci Mac, vous
êtes une amie.
Mac : Ouais c'est tout moi
: "la fille d'à côté". Ecoutez,
parlez à Jordan laissez faire le temps, et si ça
ne marche toujours pas, faites confiance à votre instinct,
jusque là, il ne vous a jamais trompé. |
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